L’Ecole Sainte Edwige livre sa 8eme promotion d’agents de santé

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L’école privée de santé Sainte Edwige a livré sa 8eme promotion d’agents de santé. La sortie officielle des nouveaux diplômés a eu lieu ce vendredi 16 octobre 2015. « Lutte contre les médicaments de la rue » est leur nom de baptême.

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Sur un total de 529 au départ, ils sont 527 à recevoir leurs parchemins de fin de formation dans les cinq filières que sont sages-femmes et maïeuticiens d’Etat, infirmiers/infirmières brevetés, infirmiers/infirmières d’Etat, agents itinérants de santé, garçons et filles de salle. Ce qui donne un taux de réussite de 99,62% à l’examen national pour la huitième promotion sortante de l’école privée de santé Sainte Edwige.

Dans une ambiance de convivialité, devant autorités, enseignants, parents et amis, ces nouveaux diplômés se sont dit « prêts pour servir partout où le besoin sera ». Ils ont ainsi pour nom de baptême « la lutte contre les médicaments de la rue ».

Le représentant du parrain
Le représentant du parrain © L’Obs

Un thème qui se justifie, selon la représentante de la promotion, Pascaline Nogma Kafando, par « un constat amer ». En effet, dit-elle, «malgré les efforts de sensibilisation, la subvention des médicaments essentiellement génériques et des actes médicaux, nous assistons à la prolifération des médicaments vendus dans la rue». D’où d’ailleurs le choix du parrain, le directeur général de la CAMEG, Jean Chrisostome Kadeba.

Ce dernier, représenté par son directeur financier et comptable, Marc Ouédraogo, a loué la pertinence du nom de baptême de la promotion au regard du nombre de décès causés par les médicaments de la rue (plus de 200 000 décès par an dans le monde) et le Burkina n’est pas en reste. Aussi, a-t-il exhorté ses filleuls à être des acteurs dans la lutte contre ce fléau.

Siaka Banon, conseiller technique, a réitéré l’engagement du ministère de la santé à accompagner l’école de santé Sainte Edwige. « Cette promotion viendra renforcer la ressource humaine déjà disponible et suivant le taux de succès, ça veut dire que c’est un personnel compétent, de qualité qui est mis à la disposition du ministère de la santé. », s’est-il exprimé.

La fondatrice de l’école, Ramata Edwige Ilboudo/Diallo a noté que l’effectif est en permanente croissance de l’établissement et cela traduit toute la confiance placée à son œuvre.

La fondatrice (lunette) parmi les nouveaux agents de santé  © L'Obs
La fondatrice (lunettes) parmi les nouveaux agents de santé esquissant quelques pas de danse © L’Obs

Elle est d’autant plus satisfaite que la quasi-totalité des éleves formés au sein de cette école ont tous été absorbés par les services de santé publics comme privés dans toutes les régions du Burkina.

Et après huit promotions, l’ambition pour elle est de contribuer à l’enseignement supérieur. « Le défi à relever, c’est la formation supérieure. Je veux que dans la continuité, je puisse ouvrir la section supérieure pour ceux qui ont été formés ici et ceux qui ont été formés par l’Etat », a-t-elle laissé entendre.

Maratou SOUDRE

Burkina24

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