Cité 1008-lits à Bobo: Les étudiants toujours remontés

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Les étudiants de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso ont organisé une marche pour une amélioration des conditions de vie et d’études. Ils ont occupé la place Tiéfo Amoro, symbole de la résistance contre le putsch pour se faire entendre, avant de se diriger au Centre de calcul pour remettre leur déclaration. C’était le vendredi 23 octobre 2015.

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Habituellement, les étudiants de l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso se rassemblent au niveau de la Bourse de travail pour leur revendication. Cette fois-ci, ils ont marqué une pause à la place Tiéfo Amoro, lieu qui est resté le symbole de la résistance bobolaise contre le putsch manqué du Général Gilbert Diéndéré.

C’était à l’issue d’une marche pour l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants de Bobo-Dioulasso, le vendredi 23 octobre 2015. « Nous avons choisi la place de la résistance, car elle est au beau milieu de Bobo, et permet aux étudiants de la ville de converger facilement » ont-ils dit.

Cité 1008 égale à 1008 problèmes. Sur les lieux, les étudiants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire ceci : « non à la négligence des futurs cadres du pays » ; « non à la fermeture des cités et RU, baisse des loyers dans les cités » ; « 1008 lits égal à 1008 problèmes » ; « non au commerce sur le dos des étudiants ».

A entendre les étudiants, le CENOU (Centre national des œuvres universitaires) ne prend pas en compte les étudiants. Ils se basent sur la diminution des cars de transport, l’augmentation du prix du lit en cité de 100% (1500 à 3000 F CFA), le manque d’eau dans la cité et l’insuffisance de plats servis au RU.

Selon Segda Abdoulaye, étudiant, les conditions à Nasso vont de façon de mal en pis. « Nous avons décidé de nous organiser pour revendiquer afin que nous soyons écoutés », a-t-il déclaré. Les étudiants se sont mobilisés pour rejoindre le Centre de calcul afin de remettre leur déclaration. Le DG du Cenou et sont personnel étaient cependant absents.

En rappel, depuis la rentrée effectuée le 8 octobre dernier, les étudiants ont été toujours en grève pour réclamer des meilleures conditions de vie et d’études.

Sidiki TRAORE

Correspondant Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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