Me Bénéwendé Sankara : « Les Burkinabè doivent prendre conscience que le pouvoir échoit au peuple »

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Après 9 jours de campagne, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a fait une halte ce mardi 17 novembre 2015 pour faire le bilan des campagnes pour la présidentielle et les législatives. Cela s’est fait avec la présence de Me Bénéwendé Sankara, candidat du parti à la présidentielle lors d’un déjeuner de presse.

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Sur les 45 provinces que compte le Burkina, l’UNIR/PS avait programmé des meetings dans 37 d’entre elles. A ce jour, ce sont 17 qui ont été visitées. Aussi, 58 communes ont été également parcourues. Les difficultés se résument, selon Athanse Boudo, au problème de communication qui n’ont pas permis à Me Sankara de participer à certains débats organisés par le Conseil supérieur de la communication (CSC). Sinon dans l’ensemble, « il n’y a pas eu trop de difficultés au niveau du candidat », dit-il.

Plafonner les dépenses de campagne. Me Bénéwendé Sankara a également fait remarquer que lors de sa tournée, le programme du parti a été accueilli « avec beaucoup d’enthousiasme » par les populations. Aussi poursuit-il, « l’offre politique sankariste met l’accent sur la valeur : les Burkinabè doivent prendre conscience que le pouvoir échoit au peuple ».

Il a par ailleurs dénoncé l’usage de moyens colossaux de certains partis politiques pour la campagne. « Il fallait supprimer les gadgets et à l’avenir, il faut plafonner les dépenses de campagne», a ajouté Me Sankara.

Qui soutenir au second tour ? « Nous comptons aller au premier et au second tour. Si nous n’y arrivons pas, c’est le parti qui donnera les directives », a rétorqué Alexandre Sankara, membre du parti et député au Conseil national de la Transition.

Rebondissant sur l’affaire Ousmane Guiro (Me Sankara avait, lors d’un meeting, fustigé le fait que Ousmane Guioe, ancien directeur général des douanes, batte campagne. L’incriminé avait demandé des excuses publiques, ndlr), le député de la Transition a affirmé : « Nous ne présentons pas d’excuses aux voleurs de la république ».

Le mal à combattre. L’homosexualité s’est invitée à la table des débats. Le parti de Me Sankara, par la voix de Alexandre Sankara, a estimé que l’homosexualité « n’est pas une maladie, mais un mal à combattre. Nous ne sommes pas contre les libertés individuelles, dit-il, mais même les animaux ne vont pas entre hommes et entre femmes ». Et à Germaine Pitroipa de continuer en proposant l’éducation comme outil de combat contre ce « mal ».

Quant à la législation sur l’homosexualité, Me Bénéwendé Sankara a préconisé de laisser le débat au Parti de la renaissance nationale (PAREN).

Mariam arrive le dimanche. La veuve de Thomas Sankara, Mariam Sankara est attendue ce dimanche 22 novembre à Ouagadougou. Elle vient apporter son soutien au candidat sankariste pour le reste de la campagne électorale.

Yannick Sawadogo

Burkina 24

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