Industrialisation au Faso : L’UPC propose « Faso Bangré » comme solution

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Sapouy, Léo et Koudougou sont les trois chefs-lieux de province en plus des escales qui ont marqué cette journée du mardi 17 novembre 2015 des responsables de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Tour à tour, les populations des zones sont venues exposer au parloir les préoccupations qui sont les leurs. Elles ont plaidé pour une amélioration de leur vécu quotidien.

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C’est à l’entrée de chaque localité que les militants sont venus rencontrer le président du parti et sa délégation. Les Gurunsi de Léo sont sortis accueillir leur « esclave ». « L’esclave » s’est bien senti. Parlant de la parenté à plaisanterie, Zéphirin Diabré a souligné l’importance de ces systèmes « anciens » qui ont un rôle « très capital» à jouer pour la concorde nationale.

La question de l’eau est ressortie dans quasiment toutes les préoccupations évoquées par les populations rurales. Et le parti du lion compte en faire une priorité parce que l’eau dit-on, c’est la vie. Pour cela, l’UPC entend créer 17 000 nouveaux points d’approvisionnement en eau dans les cinq prochaines années.

Zéphirin Diabré
Zéphirin Diabré

Le parti compte en plus associer la question de l’assainissement. Le président de l’UPC évoque un retard dans ce domaine qui se chiffre à environ 10% en zone rurale. « La question de l’assainissement a des implications en termes de santé », a souligné Zéphirin Diabré.

Les escales entre Léo et Koudougou ont conduit au décalage de l’heure initialement prévue pour le meeting de la ville du cavalier rouge. Là, la question de l’industrie s’est invitée dans les échanges. « Koudougou est une ville industrielle par nature qui malheureusement a vu ses unités industrielles fermer », a dit Zéphirin Diabré qui compte dans le cadre de son programme mettre en place « une révolution industrielle ». Il souhaite ainsi faire de l’industrie un secteur porteur de l’économie du pays.

Et le président de l’UPC a sa petite idée là-dessus. Il entend débuter sa révolution industrielle par le secteur du textile. « Nous sommes un grand pays producteur de coton. Il faut faire en sorte qu’une partie de ce coton-là soit transformé sur place », a indiqué le président du parti du lion.

Parlant des industries qui ont été fermées il y a bien longtemps, le président de l’UPC dit être ouvert à toute offre pouvant mener à leur redémarrage. Il espère pour cela que des investisseurs voudront bien s’y intéresser. « On verra bien quels sont les secteurs porteurs. Ceux pour lesquels on a des prometteurs qui sont prêts, on va les encadrer et encourager à faire en sorte qu’on puisse lancer ces nouvelles industries », annonce Diabré.

Et pour parvenir à cette révolution industrielle, l’UPC envisage de mettre en place « Faso Bangré », la transposition de ce qu’est la « Silicon Valley » aux Etats Unis d’Amérique. « On a beaucoup de jeunes qui sont très bons sur le plan informatique. S’ils sont encadrés, ils sont capables de créer des produits qui peuvent être commercialisés sur le plan international et apporter de l’argent au pays », a déclaré Diabré.

Oui Koueta

Burkina24

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