Diabré sur son implication dans le putsch du 16 septembre : « Quelle absurdité ! »

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« Il n’y a pas d’accord signé avec le CDP ». C’est la principale information qui est ressortie de la deuxième conférence de presse à mi-parcours de campagne électorale de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Son président, Zéphirin Diabré était face à la presse ce samedi 21 novembre 2015. C’était à l’Atelier théâtre burkinabè (ATB).

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Cette deuxième conférence de presse de campagne électorale  a servi de cadre au parti du lion de démentir de manière formelle les allégations selon lesquelles l’UPC aurait signé un accord avec le CDP. « Je démens formellement et de la manière la plus catégorique qu’il n’y a pas d’accord signé entre le CDP et qu’il n’y aura pas d’accord signé entre le CDP », a affirmé Zéphirin Diabré.

Il déclare néanmoins n’avoir rien contre les militants de ce parti et que leur vote relève de la reconnaissance de la solidité du programme du l’UPC.

Absurdité et idiotie

Parlant d’allégation, le président de l’UPC assure que tout ce qui circule sur la toile et qui fait allusion à son soutien aux putschistes relève d’une tentative de déstabilisation. Il dément toute implication et qualifie cela de « période de coups bas ».

« Le net est devenu un boulevard sur lequel on rencontre n’importe quoi. Quelle absurdité ! Moi qui étais à trois jours de devenir président du Faso… S’il y a quelqu’un qui a perdu dans cette affaire-là, c’est moi. C’est peine perdue. C’est vraiment peine perdue. Si on doit faire sortir les tracts sur les uns et les autres, rien que ce que les dossiers que les uns et autres ont laissés, cela disqualifie déjà pour aller là où ils veulent. Cela montre surtout qu’il y a la panique et la fébrilité», a dit Zéphirin Diabré.

L’impression selon le président de l’UPC, et ce au regard du constat sur le terrain, c’est d’abord « la volonté inébranlable » des hommes et femmes rencontrées d’avoir un « véritable » changement et ensuite le « rejet de Blaise Compaoré et de ses anciens apprentis quelques soient les couleurs sous lesquelles ils se déguisent ».

Le troisième constat se résume enfin aux programmes et projet de société des différentes formations politiques. Et cette deuxième conférence de presse du président de l’UPC a servi de cadre pour vanter une fois de plus son projet de société. Les objectifs, la précision et le coût du programme est selon lui la « nouvelle » manière dont il faut faire de la politique.

Selon Zéphirin Diabré, les partis qui n’arrivent pas à s’étaler de long en large sur leur programme politique ne font que faire de la « propagande ». Zéphirin Diabré assure que le Burkina Faso n’a plus besoin de cela. Et « la mayonnaise applique. Il y a un engouement pour le programme du vrai changement et le candidat qui le porte et une adhésion massive au parti et à son président », a conclu le président de l’UPC.

Oui Koueta

Burkina24

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