Présidentielle 2015 : Quatre candidats confrontent leurs programmes

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Le deuxième volet des débats politiques, initié par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en collaboration avec le Centre for democracy and development (CCD), s’est tenu ce dimanche 22 novembre 2015 à Ouagadougou. A l’occasion, quatre des sept candidats initialement attendus se sont exprimés à tour de rôle sur la santé, l’éducation, l’eau, l’emploi et l’énergie, des questions estimées prioritaires dans l’ordre des besoins de la population burkinabè, selon une enquête d’Afrobaromètre.

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Tahirou Barry, Salvador Yaméogo, Issaka Zampaligré et Victorien Tougouma, étaient les hôtes du jour aux débats télévisé destiné à permettre aux candidats en lice pour les présidentielles de 2015 de défendre leurs programmes de société.

Les grands absents de cette tribune d’échange dénommée ‘’Les séries de débats politiques du Burkina (SDPB)’’ étaient Zephirin Diabré, Ablassé Ouédraogo et Bénéwendé Sankara.

Et comme la veille où sept autres candidats s’étaient prêtés au même exercice, les thématiques retenues pour les quatre candidats sont la santé, l’éducation, l’eau, l’emploi et l’énergie.

Santé : Les candidats ont, d’une manière générale, présenté des programmes de société en phase les uns des autres. Ainsi, la rénovation du plateau technique, le renforcement du personnel et des infrastructures, la gratuité des soins d’urgence sont autant de projets évoqués par les candidats pour parvenir à la « santé pour tous ».

En guise d’innovation, le candidat Tahirou Barry propose pour un suivi régulier de la santé de chaque Burkinabè, l’instauration d’un « carnet de santé obligatoire pour chaque famille ».

Education : Les prétendants au fauteuil présidentiel ont fait montre d’une volonté de restructuration de l’école à travers leur programme de société. Les mesures devant conduire à un enseignement efficace et efficient sont selon eux la réalisation d’infrastructures, le recrutement et la formation du personnel enseignant et la promotion des filières techniques à côté de l’enseignement général.

Eau : Dans leur programme de société, tous les candidats se sont accordés sur la réparation des infrastructures non fonctionnelles, la réalisation de nouvelles infrastructures, la réalisation de barrage et la multiplication des sources d’approvisionnement aussi bien en milieu rural qu’urbain.

Concernant le problème récurrent des difficultés d’approvisionnement des grandes villes telle Ouagadougou en certaines périodes, Victorien Tougouma propose de s’attaquer au problème par « la décentralisation des villes ». L’urbanisation des centres environnants tels Ziniaré, a-t-il expliqué, pourra désengorger la ville de Ouagadougou et réduire du même coup les besoins en eau.

Emploi : la formation des jeunes, la promotion de l’auto-emploi, la création d’unités de transformation sont autant de solutions évoquées par les candidats dans leur programme.

Et si Issaka Zampaligré prévoit en plus le recrutement de 20 000 agents de sécurité, Tahirou Barry a insisté sur la professionnalisation de l’agriculture qui pourrait résoudre, a-t-il dit, « 80% des problèmes que connait le Burkina en matière d’emploi ». Le candidat Salvador Yaméogo pour sa part a promis « de former annuellement 100 000 jeunes du secteur informel pour une transition vers le secteur formel »

Energie : L’ensemble des candidats ont confié vouloir travailler pour une promotion des énergies vertes, notamment le solaire. Embouchant la même trompète que Victorien Tougouma, Salvador Yaméogo a dit envisager également l’interconnexion avec d’autres pays à travers la promotion du panafricanisme.

Pour lui également, le nucléaire serait aussi envisageable pour la résolution du problème énergétique au Burkina. Une idée peu partagée par le candidat Tahirou Barry qui estime que  pour l’heure le Burkina ne dispose pas de moyens techniques   pour développer une telle ressource.

Cependant, soutient-il, la question énergique peut être résolue pour peu qu’il y ait une volonté politique. Le soleil et l’eau sont des ressources assez importantes au Burkina qui pourraient être utilisées comme alternative, a-t-il dit.

Mamady Zango

Burkina 24

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