La vie du footballeur Charles Kaboré portée à l’écran

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Le journaliste burkinabè des Éditions Sidwaya Jérémie Nion a sorti son deuxième film documentaire ce lundi 4 janvier 2016 au cours d’une projection presse au Centre National des Arts et de la culture (CENASA) à Ouagadougou. Cette nouvelle filmographie retrace la vie du footballeur burkinabè Charles Kaboré, un enfant séparé de sa mère et orphelin dès le bas-âge obligé de se battre tout seul dans la vie pour réussir.

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Pour son Charles Kaboré, son histoire doit servir d'exemple aux jeunes burkinabè
Pour Charles Kaboré, son histoire doit servir d’exemple aux jeunes Burkinabè

« J’ai connu l’amour d’un père, je n’ai pas connu l’amour d’une mère ». Ceci est l’une des phrases frappantes que prononce le capitaine des Etalons Charles Kaboré, dans le documentaire de 52 minutes que lui consacre le journaliste Jérémie Nion.

Ce dernier retrace la vie de Charles Kaboré depuis ses moments de galère jusqu’à son ascension sociale. Aujourd’hui, footballeur fortuné et homme d’affaires, Charles Kaboré n’est pas né avec une cuillère en or comme le montre ce documentaire. Jérémie Nion révèle que le petit Charles a été arraché à l’affection de sa mère de nationalité ivoirienne quand celui-ci avait seulement trois ans.

Il perd, plus tard, son père et est livré à lui-même. 20 ans après, il retrouvera celle-ci à Abidjan en Côte d’Ivoire. C’est ainsi qu’il loge chez des amis et s’adonne au football sous la houlette de Daouda Sanou dit Famazo qui revient sur les conditions de travail avec le capitaine des Étalons.

Ce film retrace aussi la percée de Charles Kaboré depuis les Étalons cadets, barré pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U17 en 2005 en Gambie par Alain Traoré, jusqu’en équipe A.

Des entraîneurs comme Moctar Barro qui l’a retenu à l’AS SONABEL, Elie Baup à Marseille, Drissa Malo Traoré dit Saboteur en équipe Nationale ont également fait des témoignages sur Charles Kaboré. Des amis d’enfance, des coéquipiers comme Bakary Koné, Jonathan Pitroipa ou encore Moumini Dagano sont également interrogés dans le film.

Selon Jérémie Nion, l'histoire de Charles Kaboré montre que tout est possible pour les jeunes s'ils se battent
Selon Jérémie Nion, l’histoire de Charles Kaboré montre que tout est possible pour les jeunes s’ils se battent

Charles Kaboré révèle également qu’il n’a jamais rêvé d’embrasser le professionnalisme par manque d’ambitions. « Je ne pensais jamais  qu’un jour j’allais mettre pied dans l’aéroport. Qui allait venir me voir ? », affirme le footballeur burkinabè.

Aujourd’hui, le petit orphelin qui mangeait des galettes de sacrifices à Bobo-Dioulasso a investi dans l’immobilier pour préparer sa fin de carrière de footballeur. « Ce film me rappelle mon enfance quand je vivais dans la galère (…). Ce film signifie pour moi qu’on peut naitre dans la pauvreté mais ne pas mourir dans la pauvreté », a expliqué le héros du film. Le réalisateur  Jérémie Nion est allé dans le même sens que Charles Kaboré.

« Ce film est la preuve pour les jeunes que dans la vie, il n’y a pas de fatalité. Il suffit de croire en ses moyens et surtout se mettre au sérieux pour pouvoir y arriver », a expliqué Jérémie Nion. Selon lui, des négociations sont en cours pour que le film soit projeté par les chaînes de télévision.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

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