Irène Tassambedo danse avec la jeunesse

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La compagnie Irène Tassembédo présente sa nouvelle création, « Kombibissé », une pièce où danse et chant s’unissent pour un spectacle. 15 représentations sont prévues pour se tenir du 9 au 29 janvier 2016, à la Maison du Peuple de Ouagadougou. Une conférence de presse a été donnée pour annoncer l’évènement ce mardi 5 janvier 2016 à l’Ecole de danse Irène Tassembedo (EDIT).

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« Kombibissé », qui veut dire « la jeunesse » en langue mooré, aborde selon les explications de Irène Tassembedo, des questions brûlantes de la jeunesse actuelle des villes africaines, ses interrogations face à l’injustice, aux inégalités, à l’incurie des pouvoirs politiques, ses révoltes, mais aussi sa prodigieuse énergie.

« On a eu envie de créer ce spectacle Kombibissé pour essayer de parler de la jeunesse, de les suivre, de les écouter », se justifie –t-elle.

C’est aussi un moment de rencontre, de partage des moments intenses en danse en musique pour les jeunes. Sous la forme d’une comédie musicale, le spectacle réunit 29 artistes de plusieurs pays notamment le Togo, le Cameroun. 13 danseurs, 5 chanteurs, 3 choristes, 8 musiciens porteront durant 1h30 mn sur scène « l’énergie et la force de cette jeunesse » dans un moment de spectacle populaire.

La thématique c’est autour de la jeunesse, les danses urbaines, et on fait venir des compagnies de danse hip hop pour amener les danse de rue au théâtre et prendre les danse du théâtre pour les amener dans les rues.

L’une des chanteuses dans la comédie musicale

Burkina24

Irène Tassembedo n’a pas manqué de dire les difficultés rencontrées pour créer la pièce et en général la culture burkinabè.

« La création de ce spectacle n’a pas été facile. On n’a pas réussi à réunir même la moitié du budget malgré le soutien du ministre de la culture », dit-elle.

Elle poursuit en disant que « les gens sont assez frileux quand il s’agit de financer la culture. Les gens d’ici ne veulent pas mettre l’argent dans la culture. Ils attendent qu’on demande ailleurs alors qu’il y en a ici. Mais je crois aussi qu’il y a un travail à faire au niveau des artistes pour convaincre les mécènes, les financiers des opérateurs économiques ».

Pour ce faire, elle en appel aux opérateurs économiques du Burkina d’investir dans la culture « parce que c’est notre force et pour faire un spectacle ça demande un minimum d’argent ».

Aux hommes politiques, elle dit ceci : «Les hommes politiques ignorent le 1/10e de ce que nous pouvons faire ».

Cependant, elle fonde beaucoup d’espoir sur la pièce. « C’est une grande première et un grand pari et j’aimerai que ce soit le plus gros évènement culturel de 2016 », dit-elle.

Revelyn SOME

Burkina24

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