Attentat de Ouagadougou: témoignages émouvants de parents de victimes

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Deux Français ont perdu la vie dans l’attentat islamiste du vendredi 15 janvier à Ouagadougou, au Burkina Faso. Eddie Touati et Arnaud Cazier, en mission professionnelle à Ouagadougou, font partie des 29 morts de l’attaque revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

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Cécile Cazier, l’épouse de la seconde victime citée, réagissant à la disparition de son conjoint au micro d’un média français, a expliqué que son époux était  »un homme exceptionnel. On ne peut pas le dire autrement. Il a toujours travaillé pour nous. Il partait pour que sa famille ait toujours tout ce qu’il faut. Il ne voulait pas faire ce déplacement là. Il me l’avait dit. Il ne le sentait pas. C’était quelqu’un qui n’avait qu’une parole. Il a été jusqu’au bout et voilà où il en est maintenant. Je ne sais pas ce que l’on va devenir avec ma fille de 20 ans », a-t-elle confié.

Arnaud Cazier s’est trouvé piégé avec deux de ses collègues Eddie Touati et Antonio Basto, un Portugais vivant en France. « Ils partageaient toujours leur temps libre ensemble…ils ont décidé de fêter la fin de leur chantier. Ils devaient rentrer lundi matin [18 janvier, NDLR]. Malheureusement, ce n’était ni le bon moment ni la bonne heure…Ma vie est chamboulée à tout jamais. »

Eddie Touati, le second Français tué dans cet attentat avait 54 ans et père de deux enfants. Il devait rentrer en France le dimanche 17 janvier dernier avec un de ses collègues. Sa sœur Lydia Duval est désemparée et témoigne.

« L’ambassade nous a confirmé qu’ils avaient été massacrés au restaurant, détaille-t-elle. Ils avaient leurs papiers sur eux donc il n’y avait pas de doute sur leur identité. Il faut que ça s’arrête, on ne peut pas tuer des gens comme ça. Il va faire son boulot comme tout le monde, comment on peut s’en prendre aux gens comme ça ? Pour quel dieu ? Pour quel droit ? Pour quelle pensée ? Ce n’est pas possible. Des pauvres gens comme nous, qu’est-ce qu’on a fait ?…Il avait même envoyé une vidéo dans l’après-midi de son déplacement, se souvient-elle. Ça avait l’air de bien se passer, il n’y avait pas de tensions. Sinon il serait rentré, il nous l’aurait dit », a-t-elle confié.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU/Burkina24

Source: RTL

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