Attentats au Burkina : Les associations islamiques viennent en soutien aux blessés

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Quatre jours après les attentats terroristes sur le territoire burkinabè, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), après s’être démarquée et avoir condamné dès les premières heures ces attaques, a apporté soutien et réconfort aux blessés à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. C’est une forte délégation qui a été reçue ce mercredi 20 janvier 2016 par le directeur général dudit hôpital.

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« Après avoir condamné sans ambiguïté ces actes lâches, il était de bon ton qu’on vienne soutenir et prier pour un prompt rétablissement des malades et avoir une pensée pieuse pour ceux qui ont perdu la vie dans ce triste évènement ».

Le bon exemple. C’est en ces quelques mots que le Secrétaire exécutif de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), Cheikh Sidi Mohamed Koné a situé l’objet de la visite de sa fédération à l’hôpital. C’est « un don symbolique » composé de médicaments d’une valeur d’un million de franc de CFA qui a été remis à la direction de l’hôpital Yalgado Ouédraogo en soutien aux blessés des attaques du 15 janvier et des autres malades.

Le directeur de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, Robert Sangaré a salué cette initiative en rappelant que ce n’est pas le premier geste de cette fédération. « Cela fait plaisir quand, lorsqu’au Burkina nous traversons des moments difficiles, ce sont les confessions religieuses qui donnent le bon exemple », a-t-il fait remarquer.

Au vu de la liste des produits, Robert Sangaré a noté sa satisfaction car dit-il, « c’est exactement ces genres de produits qui correspondent à ces genres de situations ».

Islam et terrorisme. « Nous conseillons qu’on ne fasse pas d’amalgames. Que les gens soient sereins ! Nous réaffirmons notre attachement aux vraies valeurs de l’islam, des valeurs de paix qui ne sauraient s’accommoder à de telles pratiques », a indiqué Cheikh Sidi Mohamed Koné.

Pour lui, c’est un « danger que des gens fassent cet amalgame nuisible à la cohésion sociale et au vivre ensemble ». Aussi dit-il, avec ces attaques, la communauté musulmane a été frappée deux fois : une fois en tant que Burkinabè et une seconde fois en tant que musulmans.

Cheikh Sidi Mohamed Koné estime que « des gens ont usurpé le nom de notre religion pour poser des actes dont les finalités ne sont pas connues de nous. On ne se reconnait pas en eux, ils ne se reconnaissent pas en nous ». Et au président de la FAIB, El hadj Adama Nikièma d’ajouter que ces attaques « ne sont pas le travail d’un musulman ».

Dénoncer. Il a appelé les populations à collaborer étroitement avec les autorités, s’organiser et communiquer « abondamment » pour faire barrage à tout comportement suspect et dénoncer tous les cas déviants.

Yannick SAWADOGO

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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