Virus zika : L’OMS annonce un «niveau d’alerte extrêmement élevé»

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 L’Organisation Mondiale de la Santé a annoncé ce jeudi 28 janvier l’organisation d’une réunion d’urgence le 1er février sur l’épidémie de Zika. Ce virus a été découvert pour la première fois en 1947 en Ouganda, et qui se transmet par piqûre du moustique tigre du nom scientifique Aedes aegypti ou Aedes albopictus.

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Le virus zika, détecté en mars 2015 au Brésil, «se propage de manière explosive », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à travers sa directrice générale, Margaret Chan, la directrice générale.

La directrice générale de l’OMS a convoqué un comité d’urgence le 1er février prochain, à Genève en Suisse, siège de l’institution, afin de décider si l’épidémie constitue «une urgence de santé publique de portée internationale». Alors que des cas ont été notifiés dans 23 pays de la région Amérique, «on peut s’attendre à trois à quatre millions de cas» sur le continent, a assuré Marcos Espinal, le directeur du département des maladies transmissibles et des analyses sanitaires de l’OMS pour la zone.

Alors que l’Argentine a confirmé son premier cas ce jeudi 28 janvier, le Brésil est de loin le plus touché et concentrerait déjà 1,5 million de cas. A ce jour, il n’existe aucun traitement, aucun vaccin, ni aucun test de diagnostic rapide contre le virus.

Même si elle n’établit pas encore formellement le lien avec zika, l’OMS établit une «association probable de l’infection avec des malformations congénitales et des syndromes neurologiques». La première se traduit sous la forme de microcéphalies. Les autorités sanitaires brésiliennes ont rappelé mercredi que 4 180 cas suspects ont été dénombrés au Brésil, contre 147 confirmés en 2014.

La deuxième complication est celle du syndrome de Guillain-Barré, «qui touche les nerfs périphériques, peut entraîner des paralysies des membres et des complications respiratoires et avait touché 42 patients en Polynésie en 2013 et 2014», lors d’une précédente épidémie, confie Arnaud Fontanet, Directeur de l’unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU/Burkina24

Source : Libération

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