Soutenance à l’UO : Dabré Seba se penche sur l’« estime de soi des élèves sourds de niveau primaire »

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Tout est parti du constat selon lequel, « les élèves en difficulté s’estimeraient faiblement ». Dabré Seba, en consacrant son mémoire de maîtrise en psychologie à l’« Estime de soi des élèves burkinabè Sourds de niveau primaire », vise à renforcer les études se rapportant à l’univers de la question.

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La surdité se définit comme « un état pathologique de l’audition qui se manifeste par une perception des sons significativement moindres que la normale ». Il ressort des études antérieures qu’elle est « le handicap sensoriel  le plus fréquent ».

Dans le monde, la surdité touche 360 millions de personnes. Au Burkina Faso, ce nombre était de 20 447 personnes en 2006. En 2013, déclare l’impétrant (qui a défendu son mémoire le 21 décembre 2015 avec la note de 14/20), fort des chiffres émanant du recensement général des enfants handicapés, la déficience auditive a été observée chez 16 346 enfants âgés de 0 à 18 ans dont 9729 garçons et 6617 filles.

« Seulement 1099 sourds étaient inscrits dans les écoles affiliées à la fédération nationale des écoles de sourds du Burkina Faso (FNESBF) au cours de l’année scolaire 2014-2015 », rapporte Dabré Seba.

Les difficultés relationnelles, les inhibitions intellectuelles, les troubles de la personnalité et les troubles de l’identité sexuelle sont selon lui autant de pathologies fréquemment diagnostiquées chez les sujets sourds.

Il en résulte les comportements « asociaux » tels que l’agressivité, l’isolement social, l’opposition et l’impulsivité. « Malgré les efforts considérables consentis à tous les niveaux », a-t-il déclaré, « nous constatons toujours avec amertume que les sourds ont du mal à s’épanouir et à s’insérer harmonieusement dans le collectif social ».

Des résultats de son étude sur l’ « Estime de soi des élèves burkinabè Sourds de niveau primaire », il ressort trois grandes conclusions. La surdité ébranle « significativement » l’estime de soi des garçons. Ce qui n’est pas le cas chez la gente féminine. « Les filles se montrent donc résilientes à la surdité », a affirmé Dabré Seba. Toutefois, selon lui, les garçons sourds ont un niveau d’estime de soi « comparable » à celui des filles sourdes.

De l’étude de la pathologie par M. Dabré, il ressort que « la surdité a une influence négative sur l’estime de soi des élèves sourds et particulièrement sur celle des garçons ».

Il n’y a plus qu’à souhaiter que les prochaines recherches ciblent plus « efficacement » les domaines à améliorer afin d’affiner l’intervention des professionnels de la surdité, des chercheurs, des psychologues, des enseignants et des parents pour le grand bonheur de ceux qui n’ont pas demandé à venir au monde avec cette pathologie.

Synthèse de Oui Koueta

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