Assemblée nationale : L’UPC fustige le « Tuk Guili » du MPP !

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La présidence du groupe parlementaire UPC (Union pour le progrès et le changement) a animé une conférence de presse, ce mercredi 10 février 2016 à Ouagadougou. Il a été principalement question de faire le point sur la mise en place du Bureau de l’Assemblée nationale, la constitution des groupes parlementaires, des commissions générales. Les députés UPC se sont également prononcés sur la situation nationale notamment la question des « Koglweogo », du nom de ces structures locales d’autodéfense.

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A l’issue des élections couplées présidentielle et législatives de 2015, le parti de Zéphirin Diabré s’en est sorti avec 33 députés dont la validation a été prononcée par le Conseil Constitutionnel le 22 décembre. Alitou Ido, le président du groupe parlementaire UPC, note que sur les 5 vice-présidences, l’opposition occupe la 2e et 3e vice-présidence. Il juge, « fait inédit », la 1re vice-présidence attribuée à Me Bénéwendé Sankara de l’UNIR/PS.

« Pour le poste de 2e Questeur ou la création de poste de 3e Questeur, l’opposition n’a pas été suivie par la majorité qui a préféré créer plutôt une 6e Commission générale dont la pertinence est loin d’être avérée. Cependant, le slogan « Rien ne sera désormais comme avant ! » affiché au sortir de l’insurrection commandait fortement l’intégration de l’opposition dans la questure, organe de gestion des finances de l’Assemblée nationale », a dit Alitou Ido, ce mercredi 10 février.

Il a également ajouté que dans la constitution des groupes parlementaires, la majorité a 2 groupes et l’opposition en a 3. « Nous UPC et le CDP avons créé un 3e groupe en prêtant 5 députés aux partis NAFA et ADF/RDA », avoue-t-il. Concernant la mise en place des Commissions générales, il informe qu’après de longues négociations avec la majorité, elle a concédé à l’opposition, en tout 10 postes dont 4 postes de décisions sur 15 et 6 postes sur 12 de 1er et 2e secrétaire de Commission dont « 1 seul poste » de 1er secrétaire de commission.

« Nous sommes toujours dans la logique du « Tuk Guili » incontestablement », dit-il. Au niveau des parlements communautaires et internationaux, il martèle à nouveau : « Là aussi, le Tuk Guili est fortement visible » car sur les 52 postes, l’opposition a 18 et la majorité 34 postes.

Pour ce qui est du vote de confiance des députés récemment, selon le Vice-président du groupe parlementaire, Compaoré Justin, l’UPC a préféré s’abstenir sous le prétexte qu’il ne leur « revient pas de juger, pour le moment, le projet de société de Roch Kaboré ». Le « Poé Naaba » pense que l’analyse du Premier ministre était « insuffisante » sur notamment la question de la mobilisation des fonds autour de son programme annuel. Ce qui lui a valu « une note passable » (NDLR : Abstention).

A propos des structures locales d’autodéfense, la réaction du député Ido est claire : « Les citoyens étaient obligés de créer ces groupes, car il y avait un constat de vide sécuritaire autour des paysans, des citoyens. L’État n’était pas en mesure d’assurer la Sécurité de tous les citoyens. Si on veut que cela disparaisse, il faut remplacer ces structures par la police ou la gendarmerie nationale ».

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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