Ne faut-il pas prendre en compte les médias en ligne dans les missions gouvernementales ?

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Une délégation de l’association des éditeurs et professionnels des médias en ligne s’est rendue ce mardi 16 février à Ouagadougou chez le ministre de la communication, Rémi Fulgence Dandjinou. L’objet de cette visite était pour féliciter le ministre pour sa nomination et lui présenter la « jeune » association.

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La visite de la délégation de l’association est une démarche protocolaire selon Cyriaque Paré, président de l’association, pour venir féliciter le ministre de la communication pour sa nomination et lui présenter « cette jeune » association des éditeurs et professionnels de médias en ligne.

L’association  est déjà reconnue officiellement et a commencé à agir sur le terrain aux dires toujours du président dans le sens de participer au renforcement des capacités des professionnels des médias en ligne, dans la professionnalisation de ce secteur qui est naissant et qui n’est pas négligeable et participe à la mise en place d’un environnement juridique et économique. C’est dans ce sens qu’elle a participé à l’élaboration de la loi régissant les médias en ligne.

A cet effet, les préoccupations qui minent le secteur ont été portées à la connaissance du ministre par la délégation. Ce sont notamment la prise en compte de ces médias dans le projet de fond d’appui à la presse, dans les outils d’encadrement des médias en général et la prise en compte des journalistes de ces organes dans les missions gouvernementales.

 «Nous voulons qu’on prenne en compte les médias en ligne dans leur spécificité… Nous voulons attirer l’attention des autorités sur ce secteur qui mérite considération comme les autres médias.

Avec les évènements qu’a connus le pays, les médias en ligne ont montré qu’ils avaient une place de choix dans le renforcement de la démocratie, dans la possibilité pour le citoyen de prendre la parole et de se faire entendre. Ils nécessitent qu’on leur accorde une légitimité », martèle le président.

Le ministre de la communication  a quant à lui réaffirmé toute sa disponibilité à les accompagner pour leur ancrage dans l’espace médiatique burkinabè.

«Je pense que c’est une question importante en terme de soutien. Aujourd’hui la vingtaine de médias en ligne que comprend l’association participe à la diffusion de l’information, à la pluralité des expressions dans notre pays. Il est important donc de tenir compte de leur requête », fait comprendre Rémi Dandjinou. Il a par ailleurs promis que tout le monde sera pris en compte et un cadre de réflexion participatif sera défini à cet effet.


Lire aussi : Burkina : Il faut désormais compter avec les médias en ligne.


En terme de régulation, il assure les accompagner pour voir qu’est-ce qui peut être fait pour ne pas que les citoyens considèrent que souvent  dans les forums de ces plateformes,  il y a des atteintes à des personnes, à la probité et à la vie privée des personnes.

Il a pour finir invité la population à faire une différence entre ces médias en ligne qui sont professionnels, qui ont des règles de fonctionnement, qui répondent à l’éthique et à la déontologie de la presse et les activistes des réseaux sociaux qui ne sont pas forcément des médias en ligne. En rappel, l’association des éditeurs et professionnels de médias en ligne a été portée sur les fonts baptismaux le samedi 21 février 2015 afin de défendre les intérêts de cette catégorie de média devenue incontournable au Burkina. Elle compte une vingtaine de membres.

Revelyn SOME

Burkina24

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