Le chef de la MINUSMA aux Burkinabè :« Il y a de quoi être fier de ce que vos frères et sœurs font au Mali »

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Le nouveau chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) Mahamat Saleh Annadif a été reçu dans l’après-midi du 20 février 2016 à Kossyam par le Président du Faso, Roch marc Christian Kaboré. Il est venu se présenter et féliciter le commandant en chef des armées burkinabè pour le travail « extrêmement  important » qu’abattent au quotidien les deux bataillons burkinabè pour ramener la paix chez le « peuple frère et voisin » malien.   

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Avec deux bataillons d’environ 800 hommes chacun, « le Burkina est l’un des plus grands pourvoyeurs de troupes pour la paix au Mali. Vraiment, je peux vous dire qu’il y a de quoi être fier du travail que vos frères et sœurs burkinabè font au Mali », a dit le chef de la MINUSMA.

Ces hommes et femmes occupent une position « assez importante » dans les dispositifs sécuritaires au Mali, a indiqué Mahamat Saleh Annadif. Le chef de la mission n’a pas caché son souhait de recourir aux troupes burkinabè en cas de besoin.

« Pour le moment, souligne-t-il, les bataillons qui sont là, font beaucoup de travail, extrêmement important. Mais, nous sommes toujours preneurs si nos frères du Burkina nous en donnent », dit-il.

Le général de brigade Zagré Pingrénooma, chef d'état major effectuant une revue de troupe au cours de la cérémonie de fin de formation du Bataillon Badenya 4.
Le général de brigade Zagré Pingrénooma, chef d’état major effectuant une revue de troupe au cours de la cérémonie de fin de formation du Bataillon Badenya 4.

Nommé le 23 décembre 2015, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif a succédé au Tunisien Mongi Hmadi, dont la mission a pris fin le 14 janvier dernier. Il a dit être venu pour se présenter au Président du Faso et remercier le Burkina pour l’intérêt qu’il porte à la MINUSMA, mais aussi et surtout recueillir également des préoccupations. Cela lui permettra de « mieux » accomplir son travail, a-t-il déclaré.

L’accord d’Alger, la solution au problème !

Saleh Annadif pense avoir trouvé le goulot d’étranglement à même de ramener la paix au Mali. « Nous ne le dirons jamais assez », dit-il. Ce goulot d’étranglement, c’est l’accord d’Alger qui peine à être mis en œuvre. « Pour rétablir la paix et la stabilité au Mali, nous avons un outil qui est l’accord issu du processus d’Alger », dit-il.

Le « plus grand » travail restant selon lui, se résume au comment arriver à le mettre en œuvre « le plus rapidement possible ». « La solution au Mali passe par la mise en œuvre intégrale de cet accord, qui va faire en sorte que le redéploiement de l’autorité malienne dans toutes les régions du Nord », a indiqué le chef de la MINUSMA.

« Détruire et anéantir » …

Mahamat Saleh Annadif est un « fin connaisseur » des questions sécuritaires. Deux ans durant, il a dirigé la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Selon lui, le terrorisme ne connait pas de frontières, n’a pas de lois, n’a pas de foi.

« C’est la lutte au quotidien contre les terroristes qui a apporté cette guerre asymétrique, qui souvent fait beaucoup de dégâts. Quand on parle de la paix au Mali, c’est aussi détruire et anéantir ces terroristes pour qu’ils soient mis hors d’état de nuire », déclare-t-il.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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