Report des concours touchés par les fraudes : Des candidats ne sont pas d’accord

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Dans le compte rendu du Conseil des ministres du 10 février dernier, le gouvernement a décidé de la reprise des concours de la session de 2015 concernés par les fraudes en les alignant sur ceux de 2016. Ce 1er mars 2016, le Comité des jeunes unis pour la reprise des concours concernés par la fraude a animé une conférence de presse pour s’insurger contre cette décision. 

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Vidéo :  Les exigences du comité

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Selon la décision du Conseil des ministres du 10 février dernier, les concours entachés de fraudes seront alignés « sur ceux de 2016. En conséquence, les candidatures déjà enregistrées et les postes prévus en 2015 seront conservés et pourvus en supplément de ceux de 2016 ». Le gouvernement a expliqué ce choix par le souci « de préserver l’équité, la transparence dans l’organisation des concours et l’égalité des chances des candidats de la promotion 2015 ».

Cet argument semble ne pas convaincre le Comité des jeunes unis pour la reprise des concours concernés par la fraude qui, par la voix de Abdoul Moumini Nassouri, porte-parole du Comité, estime que cette décision remet en cause cette même égalité des chances. « Comment peut-on préserver l’égalité de chance d’admission des candidats de 2015 quand ceux-ci, dans la pratique, seront en compétition avec de nouveaux candidats plus nombreux pour un même nombre de postes ? », a-t-il interrogé.

Congés de Pâques. Pour le Comité, les candidats lésés du fait des fraudes de 2015 doivent voir leur « chance doublée par la possibilité de déposer, s’ils le veulent, leurs dossiers pour la session de 2016 pour les mêmes concours ». Ainsi, Abdoul Moumini Nassouri et ses camarades notent que la programmation au plus vite de la session de 2015 pour les concours annulés « est la seule réponse appropriée face au nécessaire rétablissement de l’égalité des chances des candidats ».

C’est pourquoi le Comité exige « la reprise en session particulière, des douze concours concernés par les fraudes de la session de 2015 sur la base des candidatures déjà enregistrées ». Sur cette base, par rapport au moment approprié pour cette reprise, Abdoul Moumini Nassouri estime que les congés de Pâques peuvent être mis à profit.

Toujours dans la même lancée,  Lanihin Somé, membre du Comité des jeunes unis pour la reprise des concours concernés par la fraude se demande si le gouvernement prendra des mesures pour les candidats touchés par la limitation d’âge, mais qui doivent reprendre la session de 2015 en 2016.

Possible et raisonnable. Ainsi, il préconise « un calendrier unique pour la session de 2016 de façon à ce que si un jour il y a un concours direct de 2015 qui se compose, qu’il n’y ait pas  coïncidence avec un autre concours de 2016. Ce schéma est possible et raisonnable », a commenté Lanihin Somé.

Le Comité n’entend pas sursoir à ses revendications et appelle tous les candidats concernés par ces concours entachés à rester mobilisés quand un mot d’ordre viendrait à être lancé. En rappel, la reprise desdits concours concerne 12 concours sur 90 organisés en 2015, soit 787 postes sur 9773 ouverts.

Yannick SAWADOGO

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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