Lutte contre les pesticides prohibés et déprédateurs : Les acteurs se rencontrent

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Le management des pesticides prohibés préoccupe les acteurs du monde agricole du Sahel et de l’Afrique de l’ouest. Réunis dans la capitale burkinabè ce jour 02 mars 2016 sous l’égide du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), procéderont à l’issue de trois jours de concertation autour de l’initiative  « Pest and pesticide management in te Sahel and West Africa » au lancement du « Projet régional CILSS/FAO/FEM/ – GCP/INT/147/GFF ».

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L’utilisation des pesticides cliniques conventionnels reste selon les acteurs la principale option dans la protection des végétaux. L’élimination des pesticides obsolètes réunit à Ouagadougou les acteurs du monde agricole et environnemental. Tous s’accordent à dire que la lutte pour l’autosuffisance alimentaire passe par la mise hors d’état de nuire des insectes et autres prédateurs qui s’attaquent aux récoltes.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), se sont associés au CILSS pour mener une lutte efficiente contre ces produits prohibés, véritable problème de santé publique.

Les participants des 9 pays que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, La Gambie, La Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Les participants des 9 pays que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, La Gambie, La Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

« L’utilisation rationnelle de ces pesticides pose de sérieux problèmes de santé et d’environnement », a déclaré Ibrahima Sow, représentant Afrique du FEM. Pour la cause environnementale, l’organisation apporte sa contribution à la mise en œuvre du projet à hauteur de 7,5 millions de dollars US.

Pour Rémy Courcier, représentant adjoint du directeur de la FAO, ce projet régional sur la gestion des déprédateurs et des pesticides dans les Etats membres du CILSS contribuera à assurer une meilleure productivité, respectueuse de la santé et de l’environnement.

Un avis que partage Paul R Tiemtoré, chargé de mission du ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques. « L’utilisation de produits prohibés ou qui ne correspondent pas aux normes,  a contribué à l’apparition d’une résistance croissante chez les ravageurs », dit-il.

Il est attendu des participants à l’atelier des stratégies devant aboutir à l’élimination des pesticides obsolètes, au renforcement du cadre réglementaire. Ils auront à trouver des alternatives aux pesticides et surtout mettre en place le Comité ouest africain d’homologation des pesticides (COAHP) et de Comités nationaux d’homologation et de gestion de pesticides (CNGP).

Les participants des 9 pays que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, La Gambie, La Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Les participants des 9 pays que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, La Gambie, La Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

Pour Maria Luisa Ferreira, directrice de cabinet du commissaire en charge du département de l’agriculture de l’UEMOA, il y a nécessité d’harmoniser la réglementation, de mutualiser les moyens et de mieux valoriser l’expertise régionale.

Selon elle, seule la volonté commune d’asseoir à terme un dispositif d’intervention régional et intégré pour la gestion des pesticides et des déprédateurs au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

Les participants à l’atelier de soixante et douze heures ont jusqu’au vendredi 4 mars pour trouver les voies et moyens pour mener à bien la lutte contre les pesticides prohibés, les insectes et autres prédateurs qui s’attaquent aux plants afin de préserver la santé humaine et environnementale.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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