Pour un Burkina sans faim, les femmes rurales montent au créneau
Pour aboutir à la mise en œuvre des « dix mesures en faveur des femmes rurales pour bâtir un Burkina sans faim », l’autre moitié du ciel monte au créneau. L’heure est à la récolte quatre mois après l’élection présidentielle. Elles sont allées rencontrer le premier responsable du département de l’agriculture l’après-midi du jeudi 3 mars 2016 pour lui transmettre leurs doléances.
VIDEO : Cathérine Nana s’exprime
Burkina24
Déplorant que deux mesures, soit 20%, n’ont pas fait l’objet d’actions spécifiques définies dans la déclaration de politique générale du Premier ministre Thiéba, les femmes rurales ont décidé de monter au créneau. Les deux mesures sont relatives à l’accès aux ressources pour l’élevage et l’agriculture et la fourniture des services vétérinaires.
Colette Nana/Kaboré, présidente de la Fédération nationale des femmes rurales du Burkina, accompagnée de ses collaboratrices ont été reçues par Jacob Ouédraogo, ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques.
« Nous voulons que le ministre nous accompagne et puisse faire un plaidoyer auprès du Président pour qu’il nous accompagne pour que nous puissions bâtir un Burkina nouveau, où il n’y a pas de faim, où tout le monde mange et se jette même le tô et le gonré !», dit-elle.
Avec les femmes et pour les femmes
Mais de l’avis du ministre de l’agriculture, les femmes rurales n’ont pas de soucis à se faire quant à l’adoption et la mise en œuvre des 10 mesures. Il en veut pour preuve la déclaration de politique générale du chef de l’exécutif burkinabè (issu du programme de société du Président), qui prend en compte la « presque » totalité de ces mesures.
Tout ce qui reste à faire, selon le ministre de tutelle, c’est de travailler main dans la main pour la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre des mesures. « Notre mission, c’est de s’atteler à faire en sorte que ces engagements qui sont tenus dans un document soient réalisés sur le terrain avec les femmes et pour les femmes », a déclaré Jacob Ouédraogo.
L’accueil réservé aux visiteuses du jour semble leur avoir redonné confiance aux femmes rurales quant à la disponibilité des autorités à agir pour la cause de la femme rurale. « Il nous a bien reçues. On ne doit plus avoir peur. On doit composer avec lui pour que le Burkina avance », a-t-elle dit.
« Travaillez avec les femmes » ! C’est le message clé que les femmes rurales adressent aux politiques. Par la voix de leur présidente, elles leur demandent de traduire en acte leurs discours politiques. « Il ne faut pas que ce soit des discours. Nous voulons que ce soit du concret », a déclaré Colette Nana/Kaboré.
En rappel, la majorité au pouvoir avec en tête le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) avait pris l’engagement de répondre aux dix (10) mesures en faveur des femmes rurales lors d’une cérémonie le 15 septembre 2015.
Oui Koueta
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