Zéphirin Diabré : « Vous allez entendre parler de cette opposition »

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Le Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP) a animé sa première conférence de presse ce jeudi 10 mars 2016 au cabinet du président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), vu que l’ancien siège du CFOP a été rétrocédé à la Haute cour de justice. Ce point de presse, selon Zéphirin Diabré, fait en même temps office de rentrée politique.

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Par une résolution prise le 27 janvier 2016 par l’Assemblée nationale et rendue publique le mardi 16 février 2016, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) avait été désigné chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP).

Ce jeudi 10 mars 2016, il s’est agit pour les membres du CFOP de répondre à certaines préoccupations des journalistes et rebondir sur d’autres liées à l’actualité. Le Chef de file l’opposition politique, Zéphirin Diabré, note que son institution compte près d’une vingtaine de partis politiques aussi bien parlementaires qu’extra-parlementaires dont le CDP et l’ADF/RDA qui ont pour ambition « de contribuer à réaliser l’alternance démocratique ».

Toujours des erreurs. Selon Zéphirin Diabré, le rôle de l’opposant, c’est de s’opposer à la politique de celui qui gère le pouvoir. « En tant qu’opposants, dit-il, nous allons apprécier les actions et les actes posés par ceux qui sont au pouvoir. Il y aura toujours des erreurs de leur part, des manquements et ce sera notre rôle de le souligner auprès de l’opinion ».

Pour lui, l’opposition n’étant pas « une rébellion ni un groupe armé, encore moins un groupe de putschistes », le CFOP mènera son devoir républicain de contre-pouvoir dans le cadre des lois et règlements de la république.

Il précisera, à travers déjà les activités des parlementaires « que ce n’est pas une opposition mouton qui est en face, mais plutôt une opposition ragaillardie  qui critique déjà et qui ne se taira pas » sur les questions relatives à la vie du pays. « Vous allez entendre parler de cette opposition », prévient-il.

Dépenses supplémentaires. Le gouvernement a pris des mesures qui ont été qualifiées de « bonnes dans l’esprit » par les opposants, mais « prises dans la précipitation sans une évaluation conséquente ». Sur la nomination des secrétaires généraux adjoints dans les ministères, Zéphirin Diabré estime que cela provoque des dépenses supplémentaires au frais du contribuable.

« Mais plus grave, nous espérons que ce ne sont pas des postes qu’ils ont créés pour remercier les cadres du MPP qui piaffent d’impatience parce qu’ils estiment que le partage du gâteau ne va pas très vite », a commenté le Chef de file de l’opposition.       

700 000 postes sur les cinq ans, c’est le nombre d’emplois que le parti au pouvoir a projeté de créer, rappelle Zéphirin Diabré. « C’est-à-dire 140 000 emplois par an. Nous comptons sur la presse pour nous dire en fin d’année, s’il y a eu 140 000 nouveaux emplois créés au Burkina Faso », a-t-il sollicité.  

Yannick SAWADOGO

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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