Saccage de la gendarmerie de Cinkansé : « C’est vraiment regrettable » (Simon Compaoré)

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Dimanche 13 mars 2016, une foule en colère s’était ruée sur la gendarmerie de Cinkansé faisant un mort. Le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré, à la suite d’une visite ce lundi 14 mars 2016, est revenu sur cet évènement « vraiment regrettable ». Il a par ailleurs invité les populations à demeurer sereines et faire confiance à la justice qui a fait l’objet d’un toilettage « récent ».

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« C’est vraiment regrettable »

Un présumé assassin a subi la colère des populations de Cinkansé alors qu’il était en garde à vue à la brigade de gendarmerie de ladite ville frontalière avec le Togo. Il avait été arrêté à la suite de la mort de deux agents de changes.

« La population s’est insurgée, est venue, a saccagé, a pris possession du prisonnier. Les gens ont voulu se faire justice en soustrayant l’individu en question. Il a trouvé la mort. C’est vraiment regrettable », déplore le ministre de la sécurité Simon Compaoré.

Ce malheureux incident amène le ministre à penser à un renforcement des mesures sécuritaires dans les zones frontalières avec l’augmentation des effectifs d’agents de police comme de gendarmerie.  « Au niveau des frontières, note Simon Compaoré, nous n’avons pas suffisamment d’équipes aussi bien au niveau des unités de gendarmerie qu’au niveau des unités de police ».

Déplorant ce qui s’est produit, le ministre a indiqué qu’il y a lieu de repenser les mesures sécuritaires en procédant à un changement de fusil d’épaule. «  Cela nous amène à repenser pour voir s’il ne faut pas changer de fusil d’épaule pour faire qu’au niveau de toutes nos frontières, nous ayons des installations des forces de sécurité dignes de ce nom à même d’avoir non seulement du personnel en nombre suffisant, mais aussi un équipement adéquat qui permette de dissuader tous les bandits qui veulent rentrer chez nous », a déclaré Simon Compaoré.

Redoubler d’efforts dans la sensibilisation

Le ministre de la sécurité intérieure a émis le vœu que ce qui est arrivé ne se produise plus jamais. Il invite les populations à laisser les procédures judiciaires suivre leur cours normal, parce que les gendarmes n’ont pas pour mission d’arrêter les bandits ou les présumés bandits et de les garder « indéfiniment »  au niveau des brigades.

« C’est certainement une méconnaissance », a dit Simon Compaoré. Il estime qu’il va falloir redoubler d’ardeur dans la sensibilisation, de contact avec les populations pour leur dire quel est le rôle, la mission, le travail d’un gendarme ou d’un policier.

Le ministre demande aux populations  d’être « sereines », « parce, dit-il,  les choses  ont changé. La justice a eu un toilettage récent et l’un dans l’autre avec la volonté qui anime les acteurs, les gendarmes, les policiers ou les structures d’initiatives locales, on va pouvoir effectivement faire en sorte que chacun trouve son compte et qu’il y ait in fine la sécurité pour tout le monde », a-t-il déclaré.

Oui Koueta

Burkina24

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