Lutte contre l’insécurité alimentaire au Burkina: Les femmes étuveuses ont le soutien d’Oxfam

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Dans la lutte qu’il mène contre l’insécurité alimentaire, le Burkina peut compter sur L’Oxford Committee for Famine relief (Oxfam) et la BMZ, ministère fédéral de la coopération économique et du développement (Allemagne). Oxfam a procédé ce lundi 21 mars 2016 au lancement du Projet d’appui à l’amélioration de la sécurité alimentaire (PARISA) pour venir en aide aux femmes étuveuses du Burkina.

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1366 bénéficiaires

Accroître le revenu des femmes étuveuses réunies au sein de l’Union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ) du Burkina, revient à améliorer la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Avec le projet PARISA financé à hauteur 262 382 800 F CFA, Oxfam et la BMZ souhaitent renforcer les capacités de 1566 personnes (notamment des femmes) issues des unions et des groupements d’étuveuses de l’UNERIZ et celles de Dandé et Louda.


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« Les femmes restent un maillon essentiel des chaînes de productions, de transformation et de commercialisation des produits agricoles et nous sommes convaincus que l’épanouissement de la filière riz, passe par les femmes qui plus jamais ont besoin d’être accompagnées, soutenues », a déclaré Omer Kaboré, directeur pays d’Oxfam.

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 « Comme ils ont parlé de ravitaillement en padi (riz non encore étuvé, NDLR). C’est cela surtout qui est notre problème. Cela va beaucoup nous aider », se réjouit Solange Paré, trésorière de l’UNERIZ. Selon elle, cette aide pourra encourager les femmes à avoir de l’avance et travailler pour la bonne marche de leurs familles.

Solange Paré de l'Union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ).
Solange Paré de l’Union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ)

Ce que confirme Théophile Dipama, coordonnateur de SEVE Africa, spécialisé dans la promotion des produits locaux. Selon lui, le projet PARISA vient combler le vide qu’est l’approvisionnement en padi du fait de la rude concurrence entre les femmes et les unités de transformation industrielle.

« Ce projet vient renforcer les capacités des étuveuses et travailler avec les producteurs  pour pouvoir sécuriser l’approvisionnement en padi », note-t-il. Et il espère que les activités listées dans le cadre dudit projet seront réalisées, renforçant au passage l’accroissement des revenus des femmes étuveuses et contribuer à atteindre la sécurité alimentaire.

Parlant d’avance, le doute n’assaille plus Omer Kaboré, s’agissant de la voie à suivre. « Nous avons obligation de réussir cette mission pour le bien-être des femmes étuveuses et cela passe par une bonne implication de tous », dit-il.

Le directeur pays a invité toutes les parties prenantes à favoriser la synergie d’action, la concertation et la communication afin que  de cette collaboration sortent des exemples de réussite qui pourront faire école pour la filière riz et pour la sécurité alimentaire du Burkina Faso.

Oui Koueta avec Mariam OUEDRAOGO (Stagiaire)

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Oui Koueta

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