Dossier Koglweogo : L’occasion peut faire le terroriste

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Depuis plusieurs semaines, les regards se sont focalisés sur l’affaire des Koglweogo. Sur toutes les lèvres, les gargots et autres lieux de débats que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans les médias, les Koglweogo sont devenus le nombril du Burkina.  C’est difficile à avaler mais on a bien envie de dire que « le Burkina n’a pas que ça à faire ! »

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Le domaine de la sécurité est très important. Et si pour la pérennisation de celle-ci tous les citoyens y concourent, cela ne fera que la renforcer. D’où la naissance des Initiatives locales de sécurité (ILS) à l’instar des Dozo et des Koglweogo considérés par le ministre de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, comme faisant partie de la police de proximité.

La menace terroriste. Mais les dernières évolutions liées à la contribution des Koglweogo divisent les Burkinabè. Dans les medias, les titres ne jurent plus que par les Koglweogo. Faisant presque oublier qu’il y a d’autres priorités.

A l’allure où le bras de fer glisse, les Koglweogo feront plus de mal que bien. Sans compter que les terroristes et autres fous de Dieu peuvent profiter de cette chienlit pour faire encore du mal au « Pays des Hommes intègres ». Si des pays  à sérénité sécuritaire prouvée ont pu être éprouvés, ce n’est pas dans cette tambouille où l’attention des forces de défense et de sécurité est accaparée par des situations qui ne vaillent pas d’être, que l’on sera à l’abri. C’est dans le moment où est le gibier est le plus fragile que le charognard attaque. Il ne faut donc pas lui prêter le flanc.

Deux choix s’imposent donc au gouvernement de Roch Kaboré: mettre un terme ou légaliser les Koglweogo, quitte à en assumer les conséquences.  Dans tous les cas, ce sujet doit être réglé au plus vite afin qu’on passe à autre chose.

Le Burkina revient de loin. L’économie est en panne sèche. Tous les fronts sociaux sont en ébullition. Les attentes sont fortes. Le soleil levant tant promis par le parti au pourvoir est attendu avec anxiété.

Martyrs. Les grands dossiers de crimes de sang et économiques semblent être laissés à la traîne. Quid du dossier des martyrs de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 ? Quid du dossier des martyrs du coup d’Etat des 16 et 17 septembre 2015 ? Quid du jugement des deux généraux claquemurés à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) ? Quid du dossier Thomas Sankara, Norbert Zongo, des ministres de Blaise Compaoré incarcérés ? Etc.

Roch Kaboré doit entamer son programme. Les Burkinabè scrutent le palais de Kossyam. Ils attendent des actions d’éclat. En espérant que cet éclat éclairera surtout les marmites des 19 millions de Burkinabè…

Yannick SAWADOGO

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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