Associer les jeunes à la prise de décisions : Le credo du MBDC

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Le Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme (MBDC) fait assurément partie des organisations de la société civile très actives dans le domaine de la promotion de l’expertise des jeunes. Le mouvement a encore rappelé aux décideurs l’importance de veiller à une meilleure représentativité des jeunes dans les instances de prise décisions. Dans ce sens, un atelier national a été organisé le jeudi 31 mars 2016 à Ouagadougou pour mieux porter ce message.

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Au niveau du MBDC, le discours est immuable et le représentant du président s’est fait un devoir de le marteler de nouveau à l’ouverture des travaux. Ainsi, se basant sur le point 2.b de l’Article 11 de la Charte africaine de la jeunesse, Cheick Fayçal TRAORE a rappelé la nécessité de «Favoriser la création d’une plate-forme pour la participation des jeunes à la prise de décisions aux niveaux local et national, régional et continental de la gouvernance ».

C’est fort de cette conviction que cet atelier a été initié en vue d’identifier les stratégies à adopter pour une participation et une bonne représentativité des jeunes dans les instances de prise de décision au profit de 50 jeunes leaders.

Devant le parterre de participants composés de représentants de formations politiques et d’acteurs de la société civile, les organisateurs ont clairement déploré que « le gap entre la classe dirigeante en Afrique et la population peut atteindre souvent jusqu’à 40 ans. Comment alors être sûr que la gouvernance prend effectivement en compte les attentes de la population et que les mécanismes mis en place pour apporter les réponses aux préoccupations des citoyens sont les plus pertinents ».

photo 2 atelier MBDCAlors que les élections locales pointent à l’horizon, le MBDC constate avec amertume que les discours ne sont pas traduits en acte, comme le montre d’ailleurs le fait qu’aucun jeune n’a été appelé au gouvernement et que seulement 5 d’entre eux siègent au Parlement sur 127 élus.

L’atelier organisé grâce à l’accompagnement de l’ONG Diakonia a donc pris des recommandations destinées à mieux interpeller les personnes susceptibles d’inverser la tendance. Ainsi, il est demandé de :

  • Instituer un quota pour les jeunes sur les listes électorales et dans les postes nominatifs ;
  • Mettre en place des programmes d’éducation civique et politique ;
  • Renforcer l’autonomisation socio-économique des jeunes ;
  • Encourager les partis politiques dans lesquels les jeunes occupent des responsabilités.

Pour cela, les organisateurs de cet atelier national ont encouragé les jeunes  s’illustrer dans le leadership à travers la création de partis jeunes.

Déjà, le Mouvement burkinabè pour le développement et le civisme peut se satisfaire de sa convergence de vue avec le PYPA et le Cadre Permanent de Concertation des Jeunes.

Comme ses autres actions d’interpellation, le MBDC espère que cet atelier va contribuer à faire changer progressivement les mentalités afin que les jeunes jouent aussi les premiers rôles dans les prises de décision concernant la destinée du BF, dont il représente plus de la moitié de la population.

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