Deals de parcelles, malversations financières : Le Balai citoyen s’exprime

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Pour sa première conférence de presse de l’année 2016, le Balai citoyen s’est appesanti sur les 100 premiers jours du nouveau pouvoir, la problématique de la reddition des comptes des gouvernants et la question des Koglweogo. Cette rencontre avec la presse a eu lieu le vendredi 8 avril 2016.

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Le Balai citoyen par la voix de Me Guy Hervé Kam a dit avoir constaté, en ce qui concerne les 100 premiers jours de la gestion du pouvoir de Roch Kaboré, « une illisibilité dans les actions de gouvernance ».

Explications : « le nouveau pouvoir s’est laissé déborder par les questions sécuritaires pour n’avoir pas été diligent dans la nomination du Premier ministre et la formation du gouvernement », note le mouvement.

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Remise en cause de la séparation des pouvoirs. Sur les 100 jours de Roch Kaboré, le Balai citoyen a noté également « une tendance à la remise en cause de la séparation des pouvoirs, notamment sur les questions judiciaires portant sur les mandats d’arrêts internationaux émis à l’encontre de Guillaume Soro, Blaise Compaoré et autres putschistes de septembre 2015 ».


Vidéo – Attaques contre le Balai citoyen : Les vérités de Sam’S K Le Jah

https://www.youtube.com/watch?v=Jveg8KG9OHg

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Sur ce point, Me Kam a pris l’exemple de Roch Kaboré qui s’est plaint de ce que « l’institution judiciaire ne l’a pas informé avant de transmettre les mandats d’arrêt». Le Balai citoyen a par contre « félicité » les mesures sur la mise en œuvre de la gratuité des soins et le recrutement annoncées de 30 000 demandeurs d’emplois.

A propos du second point relatif à la reddition des comptes des gouvernants, le Balai dit saluer les audits que l’ASCE-LC est en train de réaliser. Ainsi affirme Me Kam, « il ne doit pas y avoir d’impunité pour aucun dirigeant ». Le mouvement souhaite alors que les gros dossiers de malversations sur les deniers publics soient transmis à la justice pour instruction.

Deals de parcelles de Ouaga 2 000. Pour Me Kam, « les affaires dites de deals de parcelles de Ouaga 2 000 doivent également connaître une suite pour mettre un terme au goût immodéré des responsables publics pour les biens du peuple (…). C’est pourquoi nous demandons un audit des lotissements en général et plus spécifiquement de Ouaga 2 000 ». Ainsi dit-il, cela permettra de démasquer les voleurs aux cols blancs.

Le concernant, Me Guy Hervé Kam est revenu sur les accusations à lui portées par certains médias à propos d’acquisitions de parcelles à Ouaga 2 000. « Si jamais, ces affaires révèlent que Me Kam a les mains sales, que le Balai (citoyen) soit impitoyable avec lui », a-t-il recommandé.

« Malheureusement, le gouvernement leur en a donné les moyens et les raisons en développant une communication politique insidieuse »

Pour l’affaire des blanchiments de capitaux, le Balai citoyen dit regretter que « certains ont voulu les exploiter contre ceux qu’ils considèrent comme la source de leur perte du pouvoir. Malheureusement, indique Me Kam, le gouvernement leur en a donné les moyens et les raisons en développant une communication politique insidieuse ». Au gouvernement, le Balai conseille alors de se « centrer sur les aspirations réelles au lieu de chercher des boucs-émissaires ».

S’agissant de la question des Koglweogo, le Balai citoyen commente que « l’heure n’est plus à se positionner en pour ou anti-Koglweogo, mais de leur nécessaire et indispensable encadrement pour qu’ils servent la loi ».

Ignace Ismaël NABOLE

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