Les membres du gouvernement « échappent totalement à l’autorité du Premier ministre », selon le CFOP

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Pour les 100 jours du pouvoir de Roch Kaboré, un diagnostic a été fait le mardi 12 avril 2016 de sa gestion par le Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP). Selon l’institution, le « nouveau régime » repose sur trois personnalités : le Président Roch Kaboré, le président de l’Assemblée nationale Salif Diallo et le ministre d’Etat Simon Compaoré, « purs produits du système de Blaise Compaoré ».

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Le Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP) note que le pouvoir actuel tente de façon « désespérée de faire du neuf avec du vieux ».  Selon les termes du CFOP, « l’appartenance à un parti de la majorité, de préférence au MPP, est devenue le critère principal de nomination ». De cette manière de faire, le CFOP conclut que « ce ‘’nouveau-ancien’’ pouvoir ne pourra jamais apporter dans ce pays, une nouvelle gouvernance ».

Où est donc la défense du Sankarisme ? Pour avoir la majorité à l’Assemblée nationale, le MPP, parti au pouvoir, a eu le concours de plusieurs formations politiques. A ce propos, l’opposition estime que « l’attitude de ces partis repose plus sur des calculs opportunistes que sur une quelconque conviction politique ».  


Audio – En intégralité, le Mémorandum de l’Opposition politique

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S’attardant sur l’UNIR/PS, parti d’obédience sankariste dirigé par Me Bénéwendé Sankara, le CFOP regrette le fait qu’un parti qui « avait fondé son opposition ‘’radicale’’ au régime de Blaise Compaoré sur la question de l’assassinat de Thomas Sankara (…) » puisse s’allier au parti au pouvoir. « Où est donc la défense du Sankarisme dans une telle collaboration ? », s’interroge l’opposition.

L’autorité du Premier ministre. L’opposition politique a noté que la formation du gouvernement a donné lieu à un « partage » entre les trois grands du MPP. Ainsi, cette manière de faire a, selon le CFOP créé un gouvernement « dont les membres échappent totalement à l’autorité du Premier ministre ».

Zéphirin Diabré et ses collaborateurs ont également fustigé les divergences idéologiques du pouvoir de Roch Kaboré. L’opposition dit ne pas comprendre la présence du FMI et de la Banque mondiale au Burkina et se demande jusqu’à quand « le gouvernement de gauche qui pourfend à tout vent le libéralisme va continuer à prendre l’argent du FMI, la Mecque du néo libéralisme ? Quelle hypocrisie », regrettent-ils.

La Transition comme bouc-émissaire. L’opposition accuse le pouvoir de Roch Kaboré d’indexer la Transition en usant de la technique du bouc-émissaire, « qu’il accuse de tous les maux ». Pour elle, le MPP et tous les partis de la majorité (en dehors du NTD) étaient au gouvernement de la Transition et siégeaient au Conseil national de la Transition (CNT).  

En sus, le CFOP estime que si des éléments existent et incriminent des personnalités de la Transition, « que le gouvernement les publie et procède à leur mise en accusation ».

Ignace Ismaël NABOLE

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