Elections municipales : « Le CES pour un vote massif et dans la paix »

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Ceci est un appel du Conseil économique et social (CES) sur les élections municipales qui auront lieu au Burkina Faso le 22 mai 2016.

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Le scrutin du dimanche 22 mai prochain devrait permettre à notre pays de parachever le long processus enclenché depuis l’ouverture de la transition politique post insurrectionnelle et montrer à la face du monde que le Burkina Faso a définitivement tourné une page de son histoire. Les élections à venir sont des élections de proximité et constituent de ce fait une opportunité réelle pour nos compatriotes, d’engager leurs responsabilité, par l’exercice de leurs droits de vote, de participer au développement de leur village, de leur secteur, de leur arrondissement, de leur  commune et partant, du pays tout entier.

Au regard de cela on peut comprendre que les ambitions s’aiguisent, que les attentes soient immenses et que les passions soient débordantes. Mais nous devons tous avoir à l’esprit que le scrutin n’est qu’une compétition électorale et qu’ au-delà de nos convictions politiques et nos différences de vision pour le développement national ou local, nous ne devons pas nous éloigner de l’essentiel qui est que nous sommes et demeurons filles et fils d’un même pays, le Burkina Faso.

A quelques jours de l’ouverture officielle du scrutin et après quelques deux semaines de campagne électorale plus ou moins apaisée, je voudrais au nom du bureau du Conseil économique et social (CES) et de l’ensemble des 90 Conseillers, lancer cet appel à l’ensemble des acteurs du processus électoral mais surtout à la population toute entière à un vote massif et à être des acteurs de paix. La violence engendre la violence et le désordre ; deux situations qui ne sont guère favorable au développement et à la construction d’une Nation.

J’en appelle ainsi particulièrement à la frange jeune de notre population au civisme et à la tolérance car les récents événements (incivisme routier ayant conduit à la mort d’un policier à Ouagadougou ; incendie de car dans l’enceinte de la gendarmerie à Ziniaré ; incendie des maisons de gendarmes à Dédougou ; saccage et incendie des locaux de la CECI à Béguedo ; incendie du drapeau national et des infrastructures scolaires à Nagaré ; incendies des moyens de locomotion des enseignants à Gounghin, agression d’un honorable député…) sont révélateurs d’un incivisme inqualifiable et même intolérable.

Ces comportements d’autres temps dignes d’un capharnaüm sont aux antipodes d’un Etat de droit et surtout ne s’accommodent pas du Burkina Faso dont nous rêvons tous.

Je voudrais qu’ensemble, comme de par le passé, à travers un sursaut d’orgueil dont nous Burkinabè savons le faire, puissions dépasser nos égos et nous engager résolument pour un scrutin crédible, transparent et apaisé.

J’invite par conséquent, chaque acteur à prendre la mesure de la situation et à travailler pour un scrutin réussi et un Burkina de paix.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Révérend Dr  Moise Napon

Président du CES

Commandeur de l’Ordre National

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