Burkina : Une école supérieure ouvre ses portes aux journalistes

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Si le Président directeur fondateur de l’Université Aube Nouvelle (U-AUBEN) devait refaire sa carrière, il allait être journaliste. Et comme, ce n’est plus à refaire, il permet aux hommes et femmes qui détiennent la carte de presse et qui ont encore le temps de se former en journalisme dans son université à des coûts réduits grâce à des demi-bourses ou complètes. La signature de convention entre l’université et le comité technique de la carte de presse et du laisser-passer a eu lieu ce jeudi 19 mai 2016 dans ladite école supérieure de formation.  

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« Si je devais refaire ma carrière, j’allais être journaliste » a confié le Dr Isidore Kini, président directeur fondateur de l’Université Aube Nouvelle (ex-ISIG). C’est l’une des raisons qui l’ont motivé à accepter signer une convention avec le comité technique de la carte de presse et du laisser-passer, un organe sous tutelle du Conseil supérieur de la communication.

Selon Dr Kini, cette signature témoigne de sa volonté d’apporter sa « modeste » contribution à travers la formation.  Ce créneau, dit-il, sera pour lui une occasion d’apporter sa contribution citoyenne pour aider les journalistes qui veulent se former, renforcer leurs capacités, qui veulent les diplômes.

Une occasion qui tombe à pic selon le Pr Mahamoudou Ouédraogo. L’école supérieure de journalisme/Université Aube nouvelle est confiée à ses bons soins. Lui, dont les « cheveux ont commencé à blanchir », un symbole de sagesse et d’acquisition de connaissances et de détention du savoir dans l’Afrique d’antan, et qui, a exercé le métier pendant une trentaine d’années.

« N’est pas journaliste qui veut, mais qui peut »

Le choix du Pr Ouédraogo réjouit Justin Coulibaly, président du comité technique de la carte de presse et du laisser-passer au regard de l’expérience de sa personnalité. « Nous sommes confiants, que le fondateur a mis à la tête de cette école de journalisme un professionnel Mamoudou Ouédraogo, qui a une expérience par rapport à ces questions-là », a-t-il dit.

« Souvent, il y a des journalistes qui ont beaucoup d’expérience, mais qui n’ont pas de diplômes académiques. On sent en eux, qu’ils ont beaucoup de capacités et de potentialités. Eux, on va faire des tests spéciaux qui puissent leur permettre d’entrer à cette université pour pouvoir suivre les cours et avoir tous les diplômes professionnels universitaires », a dit M. Ouédrago.

Pr Mahamoudou Ouédraogo, directeur de l'Ecole supérieure de journalisme de l'Université Aube nouvelle (U-AUBEN)
Pr Mahamoudou Ouédraogo, directeur de l’Ecole supérieure de journalisme de l’Université Aube nouvelle (U-AUBEN)

L’objectif, dit-il, « c’est une tête bien faite » composée de beaucoup d’informations sur la culture, la science, mais aussi la technique. Selon lui, c’est ce qui fait la différence entre le journaliste et celui qui ne l’est pas.

« N’est pas journaliste qui veut, mais qui peut. C’est cela que nous voulons mettre en pratique dans cette école », a-t-il confié. « C’est une bonne aubaine pour le comité technique de la carte de presse et l’ensemble des professionnels des médias », affirme Justin Coulibaly.

Qu’est-ce qui lui reste à faire après une trentaine d’années de pratique ?

Transmettre ce qu’il a acquis comme savoir durant ce long temps d’apprentissage, car dit-il, « il arrive un moment où il faut partager l’expérience. C’est une dette qu’on a envers ses petits frères et ses enfants. On a beaucoup appris, on espère » dit-il.

Mais, précise-t-il, « il faut faire la différence entre l’ancienneté et l’expérience. Ce n’est pas seulement être ancien qu’on  veut. C’est être expérimenté qu’on veut. On peut être ancien, mais si on passe son temps à boire la bière, d’aller au porc au four, on n’a pas d’expérience  », a affirmé le professeur, sourire aux lèvres.

Mahamoudou Ouédraogo dit vouloir mettre l’expérience acquise durant toutes ses années au profit des plus jeunes « pour que la presse burkinabè soit une des meilleures, pas seulement en quantité mais en qualité ».

Oui Koueta

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Oui Koueta

'The vitality of a country can also be measured through that of its journalists'

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