Salifou Diallo : «Mettre au pas ceux qui s’adonnent à l’incivisme relève de l’impératif »

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L’Assemblée nationale a clos sa première session ordinaire parlementaire ce lundi 30 mai 2016 en présence du chef du gouvernement. A son ordre du jour figurait l’amélioration de la gouvernance économique, politique et sociale, la prise en compte des préoccupations des jeunes et des femmes et les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.  Au total, la représentation nationale aura voté 19 lois et 4 résolutions, 17 questions orales inscrites à l’ordre du jour de la session parlementaire avec 40 questions écrites ont été adressées à l’exécutif. Le Président Salifou Diallo a toutefois souligné la nécessité de rétablir l’autorité de l’Etat, ce qui relève selon lui de l’impératif.

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Ce que Salif Diallo a dit avant de clore la session

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Ouverte le 2 mars 2016, la première session ordinaire de l’Assemblée nationale de l’année a été close cet après-midi. Au nombre des dossiers déposés, il y a eu 21 projets de lois et 2 résolutions inscrites, 1 projet de loi retiré et 1 projet retiré. Au sortir de la session, 19 lois et 4 résolutions ont été votées.  17 questions orales dont 4 avec débats et 13 sans débat étaient à l’ordre du jour.  Quant aux questions écrites, il y en a eu 40 écrites au gouvernement.

A toutes ces lois et résolutions vient s’ajouter la loi de finances rectificative. L’augmentation des recettes de  1 617 526 018 000 FCFA contre un montant initial de 1 583 576 018 000 FCFA soit une hausse de 2,14% est à l’origine de l’augmentation des dépenses. Elles sont à présent établies à 1 919 936 205 000 FCFA contre 1 823 133 477 000 FCFA avec une hausse de 5,31%.

Le Président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo a déclaré que la liberté d’expression de même que les libertés collectives et individuelles se consolident au pays. Il justifie cela par le fait que « personne n’est en prison en raison de ses opinions politiques et religieuses » et que ceux qui y sont « le sont pour des actes criminels attentatoires à la démocratie, à la liberté, à la paix sociale ».

Où passer ses vacances ?

Malgré ces avancées, le Président de l’AN demande à tous de rester vigilants, car dit-il, « certains à l’intérieur du pays ou d’autres réfugiés à l’extérieur continuent de rêver à un improbable rétablissement de l’ordre fasciste réactionnaire pour continuer à opprimer le peuple ».

Salifou Diallo a notamment déploré que certains citoyens viennent à confondre liberté et libertinage. Toute chose qui confine selon lui à l’incivisme « bruyant » et « intolérable ». Il a invité l’exécutif à réagir « promptement » en rétablissant l’autorité de l’Etat et de respecter les lois et règlements de la République, car dit-il, « mettre au pas ceux qui s’adonnent à l’incivisme relève plus que jamais du domaine de l’impératif ».

En cette fin de session, Salifou Diallo a appelé les élus à ne pas se rendre à Paris pour s’offrir des vacances « dorées », mais à  le faire à l’intérieur du pays. Il leur a par ailleurs signifié qu’il n’allait pas signer un ordre de mission en direction de l’Hexagone. Mais, « celui qui veut aller à Bogandé, à Thiou ou à Garango, je suis prêt à signer », a-t-il dit avant de préciser qu’ « il ne faut pas traverser la frontière ».

Oui Koueta et Mariam Ouédraogo (Stagiaire)

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Oui Koueta

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