Côte d’Ivoire: ADO rencontre l’opposition et donne la date probable de la tenue du référendum constitutionnel

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Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a rencontré, au palais présidentiel, ce mardi 7 juin 2016, l’opposition  et annoncé la tenue prochaine du référendum sur la nouvelle Constitution, en septembre ou octobre de cette année. 

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La nouvelle Constitution avait été au nombre des promesses électorales d’Alassane Ouattara à la dernière présidentielle ivoirienne d’octobre 2015. A son investiture en novembre 2015, il réaffirmait cet engagement en ces termes: « les modifications que nous comptons apporter vont tenir compte de notre histoire, notre culture et des valeurs que nous voulons promouvoir pour la Côte d’Ivoire nouvelle », a-t-il expliqué.

Face à son opposition au palais présidentiel, Alassane Ouattara a indiqué qu’il compte « faire le référendum constitutionnel en septembre-octobre, et les élections législatives en novembre-décembre. Voilà le chronogramme que je voulais vous indiquer », a-t-il affirmé.

Certaines indiscrétions ont vite fait d’ébruiter les pistes en exploitation au sein de la nouvelle constitution ivoirienne. Notamment la question de l’éligibilité, la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat, la suppression du poste de Premier ministre ou l’établissement de calendriers électoraux immuables.

Toutefois, l’opposition soupçonne le président Ouattara de vouloir faire sauter le verrou de la limitation du nombre de mandats présidentiel, renouvelable une fois seulement, selon la présente Constitution.

Pour Affi, le président du Front Populaire Ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo, « c’est mal parti. (…) Je crains fort que nous allions à l’élaboration d’une Constitution qui ne rassemblerait pas le consensus recherché», a-t-il laissé entendre au sortir de la rencontre avec Alassane Ouattara.

« Une nouvelle constitution signifie une rupture dans l’ordre politique, la fin d’un régime, et la fondation d’un nouveau. Il faut donc que nous nous mettions d’accord sur les problèmes qui se sont posés et sur les propositions pour que cela ne se reproduise plus. Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas fait ce diagnostic (…)  Nous ne sommes pas d’accord avec la proposition du chef de l’État de mettre en place un exécutif tricéphale », a-t-il conclut.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire

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