Burkina : « Le rôle des OSC n’est pas fini » après les élections (Thomas Ouédraogo du CGD)

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La contribution de la société civile au renforcement de la démocratie ne se limite pas la seule supervision des élections. Elle inclut l’après processus électoral. Et pour mieux les outiller sur le processus, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) organise une formation à l’endroit de jeunes leaders d’OSC. La formation de 72 heures, qui leur est dédiée, a débuté ce jeudi 9 juin 2016

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Pour le directeur exécutif du CGD, le doute ne plane pas quant à la nécessité d’avoir une société civile capable de jouer son rôle pour l’encrage de la démocratie dans le pays. Pour lui, elle est une entité à part entière. « Pour valoriser leur contribution, pour qu’ils maitrisent les règles de gouvernance, dit-il,  ce serait intéressant, qu’ils acceptent les résultats tels qu’ils ont été présentés et sachent comment le processus a été mené ».

Pour mieux le faire, la Commission électorale nationale indépendante a été appelée à contribution. Et c’est Elysée Ouédraogo, directeur de cabinet, qui est venu expliquer l’enjeu et la nécessité pour  les représentants de ces OSC d’être suffisamment outillées.

« Ce sont des leaders d’opinion, dit-il. Nous savons que s’ils sont mieux imprégnés de l’ensemble des règles qui gouvernent le processus, ils pourront davantage mieux l’analyser et mieux faire comprendre aux populations ».

Des jeunes membres d'organisation de la société civile présents pour la formation de 72 heures
Des jeunes membres d’organisation de la société civile présents pour la formation de 72 heures

Mais, tout ne s’arrête pas qu’à ce niveau. Selon, Thomas Ouédraogo, même si la vocation des organisations de  la société civile, ce n’est pas de conquérir le pouvoir, mais d’aider à gérer le pouvoir dans tous ses compartiments, « le rôle n’est pas fini », pour autant après les élections.

Elles doivent le poursuivre à travers les actions d’interpellations, d’éveil et de sensibilisation, a-t-il ajouté.

L’heure est à la mise en place de toute « l’architecture institutionnelle », animée par des acteurs élus légitimes et légaux.

D’où l’intérêt selon le directeur exécutif du CGD de lancer les organisations de la société civile dans la dynamique de la consolidation de la démocratie.

Un geste qu’apprécie Elysé Ouédraogo. Il voit en cela un chemin menant à une installation « apaisée » des élus locaux après le scrutin.

C’est alors ensuite, dit-il, que  l’on peut céder la place au combat pour le développement dans les collectivités locales.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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