Le Burkina veut faire des PME, les moteurs de sa relance économique

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Les activités de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises du Burkina Faso (CGPME-BF) ont été lancées ce jeudi 9 juin 2016 à Ouagadougou. Reconnue officiellement le 17 mars dernier, la CGPME se veut une organisation patronale interprofessionnelle, privée et indépendante. Elle entend donc défendre les intérêts des PME, PMI et de tous les secteurs d’activités au niveau national. Cette confédération attend de l’Etat, une vision claire et partagée des PME, une bonne gouvernance publique, une consécration du statut de chef d’entreprise privée.

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Avant le début des travaux, une minute de silence a été observée pour rendre hommage à Mahamoudou Ouédraogo, le Vice-président de la CGPME, décédé le jeudi 2 juin 2016 en pleine organisation dudit atelier.

La cérémonie de lancement des activités de la CGPME-BF, ce 9 juin, a été surtout marquée par des discours, l’installation des membres du bureau composé de 30 membres et des séances plénières afin d’aboutir à un plan stratégique pour la Confédération et l’adoption d’un rapport général des travaux.

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Le thème retenu est : « Quelles politiques publiques pour faire des PME et PMI, les moteurs de la relance et de la croissance économique du Burkina Faso post-insurrectionnel ? » Pour le président de la CGPME-BF, Alassane Kouanda, les PME constituent « le nœud de la croissance durable » du Burkina.

A l’écouter, il faudrait notamment travailler à créer des richesses et des emplois, améliorer le climat des affaires, soutenir l’activité d’utilité publique des PME, promouvoir l’éthique et l’engagement des PME en matière de responsabilité sociale, etc.

Plusieurs participants des pays voisins ont fait le déplacement, notamment de la Côte d’Ivoire. « Nous sommes tous concernés par le sujet. L’émergence des PME n’est possible qu’avec des institutions nationales… Les banquiers et les impôts constituent les principales sources de problèmes auxquels les PME sont confrontées », reconnaît le Président de la CGPME de la Côte d’Ivoire, Pierre Daniel Brechat, qui n’a cependant pas manqué de faire une autocritique.

« Il faut que nous aussi, on s’améliore, parlant de la technicité et l’émergence au niveau des PME », ajoute-t-il. Le conseiller spécial du ministre ivoirien du commerce a lui aussi livré un message dans lequel la collaboration entre les deux Etats est fortement saluée.

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Pour le parrain de la cérémonie, le Larlé Naaba Tigré, il faudrait mettre un terme au tâtonnement des PME, mettre en place de nouvelles stratégies d’approches et favoriser l’engagement de tous les acteurs. « Entreprendre, oui ! Mais, ensemble ! », dit-il. « Il faudrait mutualiser les efforts… Le Département attend de ces assises, des recommandations fortes », a indiqué le représentant du ministre du commerce, patron de la cérémonie, avant de déclarer lancés les travaux.

La CGPME-BF, selon ses responsables, envisage entre autres représenter toutes les PME du Burkina, défendre les droits et les intérêts des PME, soutenir une politique générale de développement des PME et de l’investissement basé sur la liberté d’entreprendre, valoriser l’image des PME.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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