Industrie du poulet en Afrique de l’Ouest: Les raisons d’investir selon Bill Gates

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Bill Gates, l’entrepreneur américain « le plus riche du monde », selon le magazine Forbes, voit dans le poulet une porte de sortie de la misère et une industrie à même de fournir de l’emploi et de lutter contre la malnutrition. Il a avancé ces raisons sur le site depuis le gatesnotes.com.

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Si Bill Gates était en Afrique de l’Ouest où il vivait de $2 dollars par jour, il aurait investi dans l’élevage de poulets. Ce ne sont pas les raisons qui manquent à l’entrepreneur pour convaincre les indécis, notamment les femmes.   Pour l’entrepreneur, l’élevage des poules est une issue de sortie de la pauvreté.

Poulet bicyclette

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Sa première raison, c’est qu’ils sont faciles à élever et moins coûteux à acquérir. « Certaines volailles, note l’entrepreneur, peuvent manger tout ce qu’elles trouvent sur le sol (même s’il est mieux de les nourrir pour qu’elles grandissent plus vite) ». A cela s’ajoute le faible besoin de vaccins de leur part. Le vaccin qui les prévient de la maladie de Newcastle coûte moins de  20 centimes, dit-il

La deuxième raison, que l’entrepreneur a pu déceler est la suivante : les poulets sont un bon investissement. Ce n’est pas le Béninois Sébastian Ajavon, surnommé le « roi du poulet » qui dira le contraire. Pour argumenter son affirmation, il prend l’exemple d’une fermière qui débute avec 5 poules et un de ses voisins avec un coq pour les besoins de l’accouplement. « Après trois mois, elle peut avoir une couvée de 40 poussins. Avec un prix de vente de $5 () – ce qui est typique à l’Afrique de l’Est – elle peut avoir  plus de $1000 par an, contre la ligne d’extrême pauvreté d’environ $700 l’année », démontre l’entrepreneur.

Ils contribuent à lutter contre la malnutrition. La malnutrition est à l’origine de la mort de plus de 3 millions d’enfants par an.  Bill Gates voit dans la consommation des œufs de poules, riches en protéines et autres nutriments, une solution au problème.  Pour des raisons économiques, des fermières préfèrent laisser le peu d’œufs éclore, vendre les poulets et utiliser l’argent et acheter de la nourriture. Mais, note l’entrepreneur, si la couvée d’une fermière est assez grande pour lui donner du supplément, ou si elle se retrouve avec quelques œufs cassés, elle peut décider de les préparer pour sa famille.

Enfin, dit-il, la vente de poulets donne du pouvoir aux femmes. Parce que les poulets sont petits et qu’ils restent aux alentours de la cour, argumente Bill Gates Gates, certaines communautés les considèrent comme des animaux de femmes comparativement aux chèvres et bœufs. Et « les femmes qui vendent les poulets, réinvestissent  dans leurs familles », conclut l’entrepreneur.

Synthèse de Oui Koueta

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Oui Koueta

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