Malnutrition au Sahel : Expériences de Médecins sans frontières

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L’institut supérieur de sécurité humaine (ISSH) en collaboration avec Médecins sans frontières (MSF) ont organisé, ce jeudi 23 juin 2016 à Ouagadougou, une conférence publique sur le thème « Prévenir la malnutrition auprès des jeunes enfants du Sahel : retour d’expériences ».

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A l’entame de sa communication, le délégué général de MSF Luxembourg, Paul Delaunois, a rappelé que la malnutrition demeure « un enjeu majeur de santé publique » dans le Sahel et, le plus souvent, touche les enfants âgés de 6 à 23 mois.

Au  Burkina Faso particulièrement, il a indiqué que 752 000 personnes dont 510 000 enfants et 232 000 femmes sont répertoriés par les Nations Unies comme ayant besoin d’un appui nutritionnel cette année.

Au titre des solutions, à court et à moyen termes, pour venir à bout du phénomène, il a identifié quatre solutions que sont la distribution de farines enrichies, de produits alimentaires, de numéraire et des compléments alimentaires aux ménages.

Toutefois, le conférencier a précisé qu’à l’issue d’une étude entreprise par MSF dans des villages du Niger, du Mali et du Tchad, entre août 2013 et octobre 2014, il est ressorti des conclusions que « les résultats sont meilleurs lorsque les ménages reçoivent des compléments nutritionnels».

Dans les stratégies de lutte, également « la décentralisation des programmes de prévention » est, de loin, la plus adaptée selon Paul Delaunois. « On sait beaucoup mieux faire sur le terrain parce qu’on connait la situation et parce qu’on est mieux accepté par les communautés », a-t-il dit non sans exhorter les acteurs du privé comme du public, à s’investir énormément dans la lutte pour le bien-être de l’enfance.

 « Il ne faut pas économiser sur la santé des enfants », a-t-il indiqué et d’ajouter que pour des solutions à long terme, il faut travailler à assurer la disponibilité permanente des produits.

Pour rappel, l’ISSH, initiateur de la conférence, est un institut qui se fixe pour objectif de contribuer à réduire les vulnérabilités alimentaire et nutritionnelle à travers la formation de ses étudiants ainsi que les séminaires, les analyses, les conseils, les études et recherches organisés au profit des particuliers.

L’un des objectifs poursuivis d’ailleurs par la conférence du jour, est de créer un cadre de réflexion sur « les nouveaux défis et les enjeux liés à la problématique », ont fait savoir les premiers responsables de l’institut.

Mamady Zango

Burkina24

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