Plan de relance sur la planification familiale 2016-2020 : Le plaidoyer des jeunes

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Dans la perspective d’élaborer un plan de plaidoyer auprès du ministère de la santé du Burkina Faso pour la prise en compte effective des besoins spécifiques des jeunes dans le prochain plan de relance sur la planification familiale 2016-2020, l’association SOS Jeunesse et Défis, en partenariat avec le Groupe technique Santé de la reproduction (GTSR) et l’Alliance Droit et Santé (ADS),  forme des jeunes en technique de plaidoyer AFP/SMART. 25 jeunes prennent part à l’atelier de formation qui se teint du 26 au 28 juillet 2016 à Ouagadougou.

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Dans le plan d’action 2013-2015, selon le coordonnateur de SOS/ Jeunesse et Défis, Célestin Compaoré, « bien que les jeunes aient été pris en compte, il n’y a pas beaucoup d’activités qui soient élaborées en direction des jeunes pour impacter de façon spécifique ».

Ce constat a suscité au niveau de l’association SOS/ Jeunesses et Défis la tenue d’une telle formation à l’endroit des jeunes issus des organisations de jeunesse qui œuvrent dans le domaine de la santé de la reproduction.

La formation vise donc à renforcer les compétences des participants en plaidoyer en vue d’une meilleure prise en compte des besoins des adolescents et des jeunes dans l’élaboration du futur plan d’accélération de la planification familiale (PF) 2016-2020.

Ces jeunes devront à la fin cet atelier être capables d’élaborer un plan d’action pour la prise en compte des besoins spécifiques des jeunes dans l’évaluation du plan de relance de la planification familiale du Burkina Faso 2013-2015 et proposer des activités qui auront un impact dans le plan d’accélération de la planification familiale du BF 2016-2020.

 Célestin Compaoré, coordonnateur de SOS-Jeunesse et Défis
Célestin Compaoré, coordonnateur de SOS-Jeunesse et Défis

«Comme nous sommes à la phase élaboration de ce plan, il s’avère important de renforcer les capacités de ces jeunes et  travailler auprès du ministère de la santé pour la prise en compte de ces besoins spécifiques des jeunes en vue d’améliorer leur accès à la santé sexuelle et reproductive.

Nous voulons que ces jeunes soient eux-mêmes les propres acteurs pour faciliter l’accès des adolescents et des jeunes au service de santé sexuel et de reproduction», explique le coordonnateur.

Les jeunes font généralement face selon ses dires à des difficultés d’accès aux services de santé, notamment liées à la disponibilité des locaux pour accueillir les gens, au manque d’agents de santé, à la distance et à la non prise en compte de leurs besoins spécifiques  dans les services déjà existants.

Issaka Compaoré, responsable du bureau santé adolescents et jeunes au ministère de la santé, reconnaît qu’il y a toujours des efforts à faire. « C’est vrai que leurs niveau de responsabilité ne sont pas les mêmes (…). Au niveau de la santé scolaire et universitaire, il n’y a beaucoup d’efforts à faire, il y a beaucoup d’écoles où il n’y a pas de référence bien établie», dit-il.

Cependant pour lui, ces jeunes engagés devront participer à donner l’information aux autres sur  ce qui existe déjà.

 Issaka Compaoré, responsable du bureau santé adolescents et jeunes au ministère de la santé
Issaka Compaoré, responsable du bureau santé adolescents et jeunes au ministère de la santé

«Les produits ne coûtent pas chers, affirme-t-il. On a réduit suffisamment les coûts, la subvention va jusqu’à 50% mais le ministre a dit qu’il y a des espoirs qu’on arrive à la gratuité des intrants de la PF pour les jeunes, nous l’attendons avec beaucoup de joie ».

Il poursuit en précisant qu’il «y a des numéros verts des responsables de centres de jeunes qui sont mis à la disposition des jeunes des localités pour qu’ils puissent appeler quand ils ont un besoin urgent(…).

Il y a des possibilités de donner les produits à ceux qui sont dans le besoin sans prendre l’argent dans l’immédiat. On s’arrange toujours avec les jeunes qui n’ont pas les moyens ».

 Nadine Laure Bonkoungou, jeune ambassadrice pour la planification familiale, s’engage d’ores et déjà à aller là où besoin sera pour sensibiliser les jeunes au changement des comportements et aussi pour l’intégration des jeunes dans les secteurs de décision pour la santé de reproduction.

Revelyn SOME

Burkina24

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