Internet haut débit : Bientôt une fibre optique au Burkina

Noufou KINDO 27/07/2016

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Le Groupe français Bolloré construit un réseau de fibres optiques de 5.000 kilomètres qui va traverser plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Objectif : Apporter l’internet haut débit aux grandes villes de l’intérieur qui ne sont pas suffisamment desservies comme les villes côtières le sont grâce aux câbles sous-marins. Le Burkina fait partie des pays couverts par ce projet. Mais quelle est la technologie utilisée ?

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Il s’agit d’un nouveau service « dernière génération » de solutions de fourniture d’accès à Internet très haut débit. Selon « bfmtv.com », cinq pays seront connectés à ce backbone sous-régional : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Togo et Niger.

Tous ces pays ont une chose en commun. Ils sont reliés par la « BlueLine« , nom donné par le Groupe Bolloré au chemin de fer de 2.500 à 3.000 kilomètres qu’il est en train de construire dans la région. Il est prévu que le réseau de fibres optiques soit installé le long des voies ferrées. Toute chose qui aura pour avantage de réduire divers coûts liés au projet.

Des fibres aériennes…

Contrairement à ce qu’il a été donné de voir sous les tropiques où les fibres optiques sont enfouies dans le sol pour assurer le maillage d’un territoire, les 5.000 kilomètres de fibres optiques de Bolloré seront déployés en aérien sur les poteaux électriques. Cette technologie aurait été déjà expérimentée au Brésil, selon « Cio Mag ».

Le maître d’œuvre de la construction de ce réseau de fibres optiques est le Group Vivendi Africa (GVA), une filiale créée en 2015 par le Groupe Bolloré. A en croire BFMTV, cette entreprise est pilotée par Marco de Assis qui occupe le poste de directeur général.

Il a à son actif plus de trois années aux commandes de la direction des opérations chez GVT, entreprise de télécommunications anciennement sous le giron du Groupe Bolloré. Sous la houlette de Marco de Assis, le projet encore en phase expérimentale a été testé au Bénin et au Gabon.