Simon Compaoré aux policiers : « Il faut que chacun accepte mouiller le maillot ! »

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Le ministre de la sécurité Simon Compaoré s’est entretenu ce mercredi 27 juillet 2016 avec la hiérarchie policière. Ces hommes et femmes, « frêles outils » placés entre ses mains, comme l’a dit leur directeur général Lazare Tarpaga, et « par lesquels Dieu opère chaque jour, de façon silencieuse des miracles dans le domaine de la sécurité à travers le Burkina Faso ».

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« Commandez, ils vont obéir. Ordonnez et ils vont exécuter »

Les 32 directeurs provinciaux, 13 directeurs régionaux, 12 directeurs centraux, 3 chefs de divisions, 7 contrôleurs de service de police, 2 inspecteurs et tous les autres membres de la direction de la police constituent des « frêles outils » pour Lazare Tarpaga, directeur général de la Police nationale. Leur engagement, affirme-t-il, a précédé leurs moyens de travail.

De frêles outils qui opèrent de « façon silencieuse » et dont « les résultats atteints sont probants ». Même si, relève le directeur général, « les gens ne sont pas du tout au courant ».

Avant de passer la parole à l’hôte du jour, le directeur général de la Police lui a fait part de la disponibilité des hommes et femmes qu’il a face à lui à exécuter les missions à eux confiées. « Avec eux, vous êtes sûr que votre message va être relayé à tous les policiers. Parlez, ils vous écoutent. Commandez, ils vont obéir. Ordonnez et ils vont exécuter ».

La hiérarchie policière face à lors des échanges avec le ministre de la sécurité intérieure. © Burkina24
La hiérarchie policière  lors des échanges avec le ministre de la sécurité intérieure. © Burkina24

Face « aux têtes pensantes » qu’ils sont et « qui pourraient élaborer des stratégies et tactiques avant d’aller à la guerre », Simon Compaoré s’est dit rassuré. « C’est rassurant », dit-il. Surtout à un moment où « les choses ont changé » et que « la menace, la situation préoccupante, ce n’est pas chez le voisin. C’est aussi chez nous », a noté le ministre de la sécurité.

Au regard de cette nouvelle donne, le ministre demande aux forces de défense et de sécurité, notamment à la hiérarchie policière d’élaborer la stratégie qu’il faut à commencer par « un meilleur maillage du territoire national » par les forces de police. Il leur a lancé un appel à chacun à jouer sa partition. « Il faut que chacun accepte jouer le jeu et mouiller le maillot », souligne le ministre.

« La police des polices doit être une réalité »

Simon Compaoré estime qu’il n’est pas normal, qu’il y ait des cadres qui chôment. « Ce n’est pas acceptable », dit-il. Pour veiller à l’effectivité de l’accomplissement du travail imparti à tous, le ministre de la sécurité a intimé que « la police des polices doit être une réalité ».

La structure aura pour but de veiller à ce que « partout, qu’on puisse respecter davantage la police nationale par sa proactivité, sa capacité à agir, aller à la rencontre de la satisfaction des attentes des populations ». Seront commis à la tâche de valorisation de la fonction de police, des gens « costaux. Pas physiquement, mais dans la tête », précise Simon Compaoré.

En ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat, le ministre a estimé que la coupe était pleine. Il est temps selon lui « qu’on aide les gens à être civique ». Pour Simon Compaoré, la rigueur s’impose face au « libertinage » à la veille de l’insurrection populaire. « C’est de cette façon, dit-il qu’on comprendra qu’il y a un pilote dans le cockpit ».

« Il faut purger le milieu »

Le ministre de la sécurité estime qu’il ne doit plus y avoir de la place pour le « travail brouillon » et l’« indélicatesse ». Indélicatesse qui selon Simon Compaoré a coûté à une quinzaine de haut-commissaire et de préfet leur poste. « Il faut purger le milieu », dit-il. Quant aux fonctionnaires de police, qui font « correctement » leur travail, il envisage les surprendre, leur serrer la main et leur dire « qu’ils font la fierté de la police ». « C’est bon pour le moral », a dit Simon Compaoré.

Oui Koueta

Burkina24

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