Zéro cas d’excision au Burkina: Sika Kaboré réaffirme son engagement

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« Tant qu’il y aura un seul cas d’excision de femme ou de fille, je continuerai la lutte », a déclaré Sika Kaboré, épouse du chef d’Etat burkinabè,  pour justifier la tenue de cette conférence de presse ce samedi 13 août 2016 à Ouagadougou. En effet, le 10 août 2016, des cas d’excision ont été dénoncés au secteur 21 de Ouagadougou, et Sika Kaboré, par cette conférence dit réaffirmer son engagement à lutter contre la pratique jusqu’à son élimination complète.

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Selon les statistiques, la pratique de l’excision est en régression au Burkina Faso. En 2010, 75,8 % de femmes et de filles de la tranche d’âge de 14 à 49 ans ont été excisées contre  67% en 2015. En outre, 13,3% de filles âgées de 0 à 14 ans ont été mutilées contre  11,3% en 2015.

Cette régression est rendue possible, aux dires de la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien, grâce aux activités de sensibilisation, de renforcement des capacités et à l’information.

Cependant, des pics sont enregistrés dans l’année, notamment pendant les périodes de vacances.

Sika kaboré, épouse du chef d'Etat et présidente d'honneur du conseil national de lutte contre la pratique de l'excision
Sika Kaboré, épouse du chef d’Etat et présidente d’honneur du conseil national de lutte contre la pratique de l’excision, avec à droite, Laure Zongo/Hien, ministre de la femme – © Burkina24

« C’est pendant les vacances, quand les enfants rentrent au village, c’est l’occasion pour les grands parents de profiter de cet instant pour exciser les filles. On met tout en œuvre pendant cette période pour éviter ces cas», explique Sika Kaboré, épouse du chef d’Etat et présidente d’honneur du conseil national de lutte contre la pratique de l’excision.

Bien d’autres obstacles entravent l’abandon total de l’excision, notamment les mentalités de certaines personnes, la tradition et la loi pas assez dissuasive.

Le cas récent au secteur 21 de Ouagadougou le 10 août 2016, a suscité cette conférence par laquelle Sika Kaboré veut réaffirmer son engagement à éradiquer le phénomène et rappeler aux uns et aux autres que l’excision est interdite et punie au Burkina.

 «Pour moi, dit-elle,  un seul cas est suffisant pour réunir la presse pour en parler(…) pour que vous ayez la bonne information pour vos lecteurs. Vous êtes des communicateurs et on compte sur vous pour passer le message».

Néanmoins, on note de plus en plus de dénonciations des cas. 38 dénonciations en 2015 contre 12 en 2014. «Ce qui prouve, déclare  Laure Zongo/Hien, que les uns et les autres sont plus engagés, ont vu la nécessité de participer à leur manière à la lutte et à l’abandon. C’est en cela que nous voulons continuer la lutte pour atteindre zéro cas d’excision. C’est l’idéal recherché ».

Sika Kaboré, au cours de la conférence de presse,  a annoncé que des démarches sont en cours pour obtenir des sanctions plus sévères contre les auteurs et les complices de ces pratiques invalidantes pour la femme.

Reveliyn SOME

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