Campagne présidentielle au Gabon : Ali Bongo intimide ses adversaires

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La campagne présidentielle au Gabon a officiellement été lancée ce samedi 13 août 2016 en attendant la tenue le 27 août prochain du scrutin. Ali Bongo face à ses 13 rivaux a procédé a une véritable démonstration de force, selon Jeune Afrique.

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L’image du Président sortant, Ali Bongo, sur les pancartes publicitaires, aura inondé la ville de Libreville, la capitale gabonaise. « Ali, changeons ensemble », tel est le slogan de campagne d’Ali Bongo qui brigue un second mandat à la tête du Gabon. Le matériel électoral de ses adversaires était quasi-invisible du fait de moyens limités.

Dans un communiqué signé conjointement par les ambassades de France et des Etats-Unis, la délégation de l’Union européenne et le représentant des Nations unies et rendu public le vendredi 12 août dernier, ces diplomates ont interpellé les autorités gabonaises sur la nécessité  d’ « assurer la liberté d’expression, d’association et de réunion, ainsi qu’un accès équitable aux médias publics » lors de cette élection.

Le président sortant Ali Bongo, 57 ans, a tenu un meeting géant au stade de l’Amitié près de Libreville pour marquer le début de sa campagne. Selon la police, 60 000 partisans du chef d’Etat étaient présents.

S’exprimant au cours de ce rassablement, Ali Bongo a accusé ses adversaires d’être responsables de la mort de son père, Omar Bongo, au pouvoir pendant 41 ans. « Ils ont tué Omar Bongo à petit feu en sabotant son action par des mensonges à répétition », a-t-il affirmé.

Jean Ping, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, également ex-beau frère du président et qui est d’ailleurs son principal rival lors de cette élection, a accusé, lors de deux meetings dans la région de Lambaréné (centre) en pays Myéné, son ethnie maternelle, le camp du président sortant de saboter son matériel de campagne. « Les affiches du président candidat ont été accrochées cette nuit à Libreville par des militaires, pendant que d’autres déchiraient nos affiches ».

Ex-président de l’Assemblée nationale et également candidat, Guy Nzouba Ndama a reporté le meeting qu’il devait tenir samedi à Libreville dans un autre stade, faute d’autorisation du pouvoir, assure son entourage, qui évoque une nouvelle demande pour lundi.

« Le changement c’est moi », mes adversaires « ont peur » car ils n’ont « aucune chance » de gagner l’élection à un tour, proclamait déjà vendredi le président sortant dans un entretien à l’AFP.

Les opposants à Ali Bongo, l’accuse d’être originaire du Nigeria et adopté par Omar Bongo. Il ne pourrait donc être le président de la République gabonaise. Ils ont été déboutés de tous leurs recours.

Kouamé L.-ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24                                                                                                          

Source: Jeune Afrique

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