Luc Adolphe TIAO (LAT) est rentré pour prendre sa liberté provisoire !

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« Les sermons du vieux  Yelmigan » est une chronique satirique proposée par un « Observateur » avisé de la société burkinabè. Elle traite deux fois par mois (le 1er et le 15 du mois) sur Burkina 24 de sujets liés à la vie de la nation burkinabè. Véritable sermonneur, le Vieux Yelmigan ne prendra pas de gant pour parler à ses fils et ses filles de leurs comportements quotidiens dans la société.  Ame détestant les sermons, s’abstenir donc  de continuer la lecture !


 

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Faut pas fâché hein moi mamusé ! Mais on peut ironiser un peu avec la série de libertés provisoires qui se prononce depuis un certain temps.

Les choses se suivent et se ressemblent, après Eddie KOMBEOGO qui est rentré de lui-même pour se constituer prisonnier, c’est au tour de l’ancien premier ministre de Blaise COMPAORE de faire son retour au pays natal.

Il n’est pas donné à n’importe qui de vivre en exil

L’exil est dur lorsqu’on a de base que dans son pays. Pour les hommes d’affaires de la trempe de François COMPAORE et de sa belle-mère, la vie est moins dure en exil.

Eux, bénéficient, d’un réseau financier national et international puissant qui fait que leurs affaires marchent, même s’ils sont hors du pays.

Etant donné que leurs comptes nationaux et internationaux n’ont pas été gelés et qu’ils n’ont pas été interdits de voyager, ils mènent tranquillement leurs affaires. On dit même que la belle-mère s’essaie à l’immobilier en Côte d’Ivoire. Pour eux est mieux wooh !

Mais pour LAT, il était mieux de s’inspirer de la jurisprudence KOMBEOGO

Comme Eddie KOMBEOGO, l’exil a dû commencer à peser sur LAT. Loin des siens dans un pays où vous n’êtes rien et où à la fin vous commencez à être une charge, mieux vaut prendre le risque de rentrer et d’affronter la prison.

Eddie est rentré, il a fait un tour à la prison et a bénéficié de sa liberté provisoire, pourquoi pas LAT.

Le scénario semble être le même. On arrête un ancien gourou de Blaise, on l’inculpe, on l’écroue, le peuple applaudit une justice qui ose et un gouvernement qui est à l’écoute de la population. Quelque temps après, la presse chante à tout vent que le gourou est malade, qu’il est méconnaissable et le voilà dehors. C’est caricatural, mais ça y ressemble fortement.

Dans un mois ou deux, LAT sortira de prison, il aura sa liberté provisoire comme tout le monde et pourra reprendre ses activités tranquillement en attendant son hypothétique procès, si  le procureur ne trouve pas qu’on ne peut pas le poursuivre parce que son infraction n’est pas prévue par la loi.

Moi je dis wooh, et ces fils de patarbtaalé qui sont également malades en prison, on fait quoi ? Eux aussi ont droit à la liberté provisoire.

Vu l’épidémie de grèves qui secoue Ouagadougou actuellement, on attend peut-être que les autres détenus font leur grève pour bénéficier aussi des mêmes traitements que les autres.

Pendant ce temps, la série des libérations provisoires poursuit son cours

Le Colonel Major KERE est dehors avec Herman YAMEOGO, la MACA et la MACO se vident, peut-être que c’est pour faire de la place pour accueillir les 24 derniers ministres de Blaise qui ont été inculpés récemment.

On attend le procès de tous les libérés provisoires pour se faire une idée des charges qui pèsent sur eux.

Ces libertés provisoires semblent se faire de façon indépendante, nous dit-on.

Nos magistrats étant devenus indépendants, il y a rien à craindre, justice sera faite n’en déplaise au gouvernement en place. Ah oui, on leur a ajouté du riz, donc il sera maintenant difficile de les corrompre, pardon je voulais dire qu’ils ne seront plus corruptibles. Ne riez pas hein, comment un magistrat affamé pouvait dire le droit ? Pour dire le bon droit, il faut avoir le ventre plein.

C’est quoi même la liberté provisoire

Les juristes m’ont dit que c’est une mesure que prend le juge d’instruction pour libérer une personne inculpée dans l’attente de son procès. Cela veut dire que le juge fait confiance en la personne, il a l’assurance que la personne se présentera à son procès.

Mais chez nous ici nous n’avons aucune mesure de contrôle de cette liberté provisoire. C’est pourquoi Salif KABORE a tracé en Côte d’Ivoire dès qu’on l’a libéré provisoirement, où il a rejoint son compatriote ivoirien Blaise COMPAORE.

En tout cas la justice joue sa crédibilité dans toutes ces affaires. Espérons que nous ne serons  pas obligés de redescendre dans la rue un jour.

Yelmighan.

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