Transformation des produits locaux : Seule manque la volonté politique

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Tant de produits locaux périssent faute d’absence d’unités de transformation industrielles. Pour booster la mise en place d’unités du genre, parce qu’ « il n’y a pas de tissu industriel burkinabè » le Projet pilote d’appui au développement et à la compétitivité des Entreprises de transformation des produits alimentaires locaux (PADEC-ETA) a été implémenté.  Les acteurs de la mise en œuvre se rencontrent pour la capitalisation des résultats ce vendredi 7 octobre 2016 et la proposition de solutions pour une industrialisation réussie du secteur agricole.

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« Un pays non industrialisé ne peut pas se développer. Il est obligé de manger ce qui vient de dehors. Alors, il faut que les choses changent ». C’est la conviction de Samssonna Biego, coordonnateur du projet et directeur de la Centrale de transformation des produits agricoles (CTRAPA). Il déplore que les gens n’aient pas osé s’aventurer dans l’industrialisation.

L’industrialisation, « c’est une question de volonté politique », indique-t-il. Il n’y a pas de solution miracle selon  Biego. « Il faut appuyer l’existant, qui a déjà une expérience, financer les petites et moyennes entreprises qui existent, les développer un peu et faire bouger les lignes pour les amener vers l’industrie », conseille-t-il.

Un point de vue partagé par Moumini Zeba, assistant technique au Conseil national de sécurité alimentaire. « Pour une valeur ajoutée, dit-il, il faudrait prendre à partir de la production, la transformation, la réalisation et la consommation sur le terrain. Cela permet d’apporter une valeur ajoutée en ce que les gens consomment ce qui est local. La transformation est un élément important en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso ».

Moumini Zeba, assistant technique au conseil nationale de sécurité alimentaire.
Moumini Zeba, assistant technique au conseil national de sécurité alimentaire.

Et pour y arriver, il y a nécessité selon Samssonna Biego de se focaliser sur le partenariat public-privé. Le public, dit-il, c’est pour aider sur l’institutionnel et faciliter la réalisation de ces industries. Il y a lieu selon lui de travailler ensemble pour faire la joie de tout le peuple.

« La transformation, explique-t-il, c’est l’art de conserver ce qui est périssable sur une longue période permettant aux gens de consommer rationnellement ce qu’ils ne pourront plus gagner dans le temps ». Et c’est ce sur quoi il faut « beaucoup » réfléchir parce que « c’est le peuple qui en bénéficie », conclut-il.

Oui Koueta

Burkina24

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