Financement des PME : Jean-Luc Konan propose la mésofinance

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La bancarisation progresse sur le continent mais certaines couches de population peinent à avoir accès aux services bancaires. C’est le cas des PME, ces Start up qui peinent à se développer faute de financement. C’est ce vide que cherche à combler l’Ivoirien Jean-Luc Konan à travers ce qu’il appelle la mésofinance. Il a créé la Compagnie financière africaine (Cofina) en 2012 pour offrir des solutions financières propres aux entrepreneurs africains qui souhaitent sortir du secteur informel, mais qui ne peuvent pas accéder aux ressources financières nécessaires. Le banquier a accordé une interview au Point Afrique dont nous vous proposons la synthèse.

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La mésofinance, explique Jean Luc Konan,  est un mode de financement qui comble un chaînon manquant, entre la microfinance et la finance classique. Cofina propose des  prêts allant d’une dizaine de milliers d’euros et 300 000 euros.

Le faible taux de financement des PME a poussé banquier de 43 ans a quitté son poste de directeur de la filiale sénégalaise de UBA pour se consacrer à Cofina. Les PME africaines, dit-il, représentent 90 % des sociétés privées du continent et entre 70 % et 80 % d’entre elles sont des micros ou de très petites entreprises.

Différence d’avec la microfinance

Cofina  invite ses futurs emprunteurs à placer leur épargne chez elle. Epargne que la compagnie rémunère à des taux « bien supérieurs » à ceux offerts par les banques traditionnelles. Après un « petit » historique auprès de la Compagnie, les clients peuvent se voir octroyer un crédit pour le financement de leur Start up.

« Nous partons du principe que l’emprunteur doit participer à l’effort de collecte de l’épargne, un outil fondamental de financement du secteur privé », explique Jean-Luc Konan.

Ne pas considérer « l’Afrique comme un espace unique » 

L’activité panafricaine de Cofina est partie de … lire la suite. 

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