Burkina: La liberté de la presse sous l’angle de la responsabilité sociale du journaliste

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Le Burkina célèbre ce 20 octobre 2016 la 18e Journée nationale de la liberté de la presse sous le thème « Au-delà de la dépénalisation des délits de presse !  Responsabilité sociale et professionnalisme du journaliste ». Une occasion pour les hommes et femmes de médias du Burkina de réfléchir aux défis qui restent à relever après une amélioration de l’environnement juridique.

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Cette commémoration est marquée par l’hommage rendu à Pierre Dabiré, membre fondateur du Centre national de presse Norbert Zongo, décédé le 13 octobre 2015. Une soirée lui a été consacrée  ce 19 octobre 2016. Une occasion aussi de se rappeler que la liberté de la presse au Burkina, qui vaut aujourd’hui au pays d’être classé premier en Afrique francophone, s’est acquise au prix du sacrifice d’hommes et de femmes.

La commémoration de cette année est aussi placée sous l’angle de la responsabilité sociale et le professionnalisme des journalistes. L’environnement juridique burkinabè a été en effet amélioré en 2015, amenant Jean-Claude Méda, président du comité du pilotage du Centre de presse, à tirer « une certaine satisfaction« . Il a été marqué par l’adoption de lois portant dépénalisation des délits de presse. Les amendes qui frappent les infractions commises dans l’exercice de la profession ont également été allégées.

Un hommage est rendu à Pierre Dabiré pendant cette 18e édition
Un hommage est rendu à Pierre Dabiré pendant cette 18e édition

Toutefois, cette dépénalisation singularise la nécessité pour le journaliste d’avoir un sens plus aigu de sa responsabilité sociale.  Le ministre de la communication, Remis Dandjinou, présent à la cérémonie d’ouverture, a indiqué que c’était un moment « privilégié pour se rappeler que la liberté de la presse ne peut s’exercer pleinement qu’avec un sens élevé de responsabilité et de respect des règles d’éthique et de déontologie« .

Toutefois, les organisations de défense des droits des journalistes estiment que des efforts restent à faire en ce qui concerne cet environnement juridique et institutionnel. Guézouma Sanogo, président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), lisant la déclaration dite du 20-Octobre, a déploré une « dépénalisation partielle » des délits de presse, le recours étant toujours possible au code pénal. Il a aussi noté le montant jugé toujours élevé des amendes concernant certaines infractions, comme le défaut de déclaration d’existence d’un média.

Lors de cette journée, un panel-débat sur le thème central est prévu. La meilleure journaliste de l’année 2016 sera également connue ce 20 octobre. Les résultats sur l’état de la liberté de la presse sous la transition seront divulgués le 21 octobre avant le tournoi de football qui mettra sportivement fin à la 18e édition de la Journée nationale de la liberté de la presse.

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