Burkina : L’épouse du Chef de l’Etat salue le travail des sages-femmes

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Des gynécologues, obstétriciens et sages-femmes de 19 pays d’Afrique sont réunis à Ouagadougou à l’occasion de leur congrès qui se tient  du  19 au 24 novembre 2016. En marge de cette rencontre, 300 sages-femmes  ont été reçues à la villa présidentielle à Ouaga 2000 à l’invitation de l’épouse du Chef de l’Etat.

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 A l’occasion de la journée du 22 novembre 2016 qui leur est dédiée,  Anne Thiéba, épouse du Premier ministre burkinabè, représentante de l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, a tenu à  remercier les 300 sages-femmes invitées à la villa présidentielle, pour le travail qu’elles abattent dans leur maternité respective.

Anne Thiéba, épouse du premier ministre
Anne Thiéba, épouse du Premier ministre

« Je souhaite que votre rencontre de Ouagadougou vous permette de sauver encore plus de vies», a-t-elle lancé à l’endroit des femmes avant de lever son verre pour porter un toast au nom de  Sika Kaboré, pour que plus jamais et dans leurs pays respectifs, aucune femme ne perde la vie en voulant donner la vie.

« Aujourd’hui en 2016, on est toujours étonné de voir dans quelles conditions difficiles les femmes donnent la vie », a dit Anne Thiéba.

Et dans ce contexte de grogne, les agents de santé burkinabè étant en grève,  elle a exhorté les femmes à faire le service minimum et  à ne pas regarder que les problèmes qu’elles rencontrent. « Derrière les problèmes, il y a toujours des solutions. On ne peut pas tolérer de perdre une seule vie à cause d’un problème, si on peut la sauver», fait-elle comprendre.

Pour la présidente de l’Association burkinabè des sages-femmes, Nonguierma Mariam, il y a des avancées en matière de lutte contre la

Mariam Nonguierma, présidente de l'association des sages-femmes du Burkina Faso
Mariam Nonguierma, présidente de l’association des sages-femmes du Burkina Faso

mortalité maternelle. « Nous sommes maintenant à 341  décès pour 100 000 naissances vivantes. Certes, ce n’est pas suffisant, nous devons encore redoubler d’efforts pour réduire cette moralité », dit-elle.

Ce taux reste tout de même toujours très élevé dans la plupart des pays en à croire, Fatoumata Dicko Maiga, présidente de la Fédération des associations des sages-femmes d’Afrique francophone (FASAF). Ce qui a justifié la tenue du symposium plus tôt dans la journée afin de déceler les causes et déterminer les actions à mener pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

La reconnaissance de la sage-femme par les autres partenaires, l’accompagnement et l’appui de la FASAF pour la mise en œuvre de ses activités dans chacun des pays par les autorités sont entre autres recommandations formulées par les femmes.

Elles repartent avec l’espérance que leur message a été entendu. « La promesse a été faite et nous osons, croire que notre message a déjà été entendu », conclut la présidente Mariam Nonguierma.

Revelyn SOME

Burkina24

 

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