Francophonie : Malgré sa modestie, le stand du Burkina attire

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La XVIe sommet de la Francophonie s’ouvre à Madagascar le samedi 26 novembre 2016. En attendant, les communautés francophones exposent pour présenter la culture de leur pays. Le stand du Burkina monté à l’improviste attire beaucoup d’admirateurs.

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Les visiteurs se succèdent au stand du Burkina au village de la Francophonie d’Antananarivo, à Madagascar. Yacouba Kaboré, Sidonie Yanogo, Serge Dimitri Bazyomo sont les trois guides. Tant bien que mal, ils tentent d’expliquer ce qu’ils savent du Burkina Faso, de sa culture, la politique, etc.

« Ha ! C’est le Burkina ! », s’exclame une Française lorsqu’elle voit le petit écriteau « Burkina Faso » affiché sur le stand. Elle s’approche puis s’intéresse aux objets posés sur la table. Statuettes en bronze, un chapeau de Saponé, des pièces de tissus Faso Danfani, des colliers, des tissus, des sacs, etc.

« Ces documents-là se vendent ?». Elle se voit opposé un « non ». Pour atténuer sa déception, elle demande à la dame de repasser le lendemain. Celle-ci voulait emporter un petit fascicule qui présentait un peu le Burkina.

Au fil du temps, les visiteurs se succèdent. Les mêmes questions reviennent. Ils veulent tous acheter mais il n’y a pas assez de produits en vente. « Ce n’est que le lundi qu’on m’a appelé pour me dire que nous avions un stand ici. Nous n’avions rien pour alimenter le stand. Tout ce que tu vois sur cette table sont des objets personnels », explique l’un des guides, tout en ajoutant : « on a la chance que Madame Yanogo soit dans la décoration. Elle a envoyé ce qu’elle pouvait ».

Sidonie Yanogo a pu apporter des pagnes qui s’achetaient comme de petits pains. Cependant, elle n’était pas en mesure de vendre ses pièces de Faso Danfani. « C’est juste pour présenter. Si on avait su à temps, nous aurions mieux fait », s’excuse-t-elle.

Malgré la modestie des moyens des œuvres et de la décoration, les curieux affluent. Les discussions s’enchaînent. Les témoignages se multiplient. « J’ai été au Burkina. J’ai toujours ma maison à Ouaga 2000. J’avais une exploitation de 100 hectares dans la vallée du Sourou mais on a mis la main dessus », explique un Français.

Quand les Burkinabè comparent l’affluence dans leur stand et celle de leurs voisins, ils s’interrogent. « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi notre pays attire autant », s’étonne encore Kaboré, rempli de fierté. Toutefois, tout sera fait, à son avis, pour représenter dignement le Burkina Faso.

Si le Burkina n’est pas vraiment prêt, cela s’explique par un problème de communication, selon Aristide Ouédraogo, trésorier de l’ambassade du Burkina en Afrique du Sud. Si Madagascar a été sous la coupe de l’ambassade du Burkina en Ethiopie, elle est passée sous la juridiction de l’Ambassade du Burkina en Afrique du Sud. Ce n’est que récemment qu’ils auraient appris qu’un décret pendant la Transition avait tout changé.

Boukari OUEDRAOGO depuis Antananarivo

Burkina24

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