Les « Nuits Djongo » à Pô au chevet de l’hôpital

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Les «Nuits  Djongo », ce concept de soirée musicale créé par l’artiste Bil Aka Kora qui se tenait chaque dernier vendredi du mois au Paradis des meilleurs vins de Ouagadougou et qui se voyait réservé à une catégorie de personnes, se déplace vers les populations aux quatre coins du Burkina. La ville de Pô accueille pour la première étape l’artiste ce 3 décembre 2016 pour un concert. [Malheureusement, le concert aura lieu à une autre date car l’artiste a perdu son beau-père le 30 novembre 2016]

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Chaque mois se tiendra une « Nuit Djongo » dans un quartier de Ouagadougou ou dans une autre ville ou en province, promet celui qu’on appelle communément le «Roi du djongo ». L’intérêt d’un tel réaménagement pour lui est d’amener la musique live vers la population.

« Nos populations commencent à s’intéresser à la musique live et elles en demandent. Mais la plupart du temps, les promoteurs ne font pas l’effort de sortir des salons de Ouaga 2000 », dit-il.

Il poursuit en expliquant que «nous  voulons déplacer chaque mois tout l’arsenal qu’on mettait au niveau du Paradis des vins vers les quartiers de la ville de Ouaga sur les terrains où les enfants jouent puis dans des provinces. C’est vrai que ça faire un peu lourd mais on essaie et on y arrivera ».

Bill Aka Kora en plein répétition pour le concert « Nuits Djongo » à Pô

Burkina24

Pour ce premier essai qui commence par Pô,   la ville natale de l’artiste, il sera accompagné par d’autres artistes traditionnels de la région, Awetou, Dezy Franck et Zanké. Une quête est prévue lors du concert pour l’achat d’un groupe électrogène et de  la pneumatique d’une ambulance pour l’hôpital de Pô.

A ce concert gratuit se greffent d’autres activités, notamment une foire, une parade  des archers et des troupes traditionnelles.

L’artiste promet une belle fête en revisitant tout son répertoire depuis le début de sa carrière. « Je n’ai pas droit à l’erreur. Comme c’est chez moi, la population connait le répertoire. Ils parlent bien la langue. Je ne peux pas me permettre d’écorcher les textes comme ça peut arriver à mes concerts à Ouaga ou à Paris », laisse entendre celui-là même qui a toujours mis en valeur  sa danse traditionnelle le « djongo ».

Pour ce faire, il s’adonne à d’intenses séances de répétitions avec ses musiciens. Il conclut non sans inviter ses fans de Ouagadougou à effectuer le déplacement  le week-end pour la fête du « djongo » et au-delà du concert;  à visiter sa région.

Revelyn SOME

Burkina 24

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