Soungalo Koné : « Prenons ce qu’on a et travaillons avec »

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Soungalo Koné est un sexagénaire à la retraite depuis 2002. C’est un innovateur qui fait de la recherche en technologies appliquées. Aujourd’hui, il s’adonne, à travers sa structure, Bomba Techno, à la valorisation de produits locaux dont le « Bandji », une boisson naturelle extraite du rônier qui est une plante que l’on trouve en abondance dans la région des Cascades au Burkina. Pour en savoir davantage sur son activité et sur cette boisson prisée, Burkina24 est allé à sa rencontre à Banfora.

Burkina24 (B24) : Présentez-nous votre entreprise

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Soungalo Koné (S.K) : La structure que j’ai créée, c’est Bomba techno. « Bomba », du prénom de mon papa qui a été mon maître à penser et qui m’a inculqué cette philosophie, cette vision du développement qu’est le self made man car il était ce type d’homme. C’était un polytechnicien, le premier mécanicien de Banfora. C’est pourquoi, en créant cette structure,  j’ai honoré sa mémoire. « Techno » signifie juste technologie. Bomba Techno  veut donc dire la technologie de Bomba.

Il s’agit d’une structure de recherche-développement, d’innovation- formation et de création de matériel de transformation. Elle travaille sur les procédés de transformation adaptés à nos besoins et à la nature de nos matières premières, et ce, pour percer le marché extérieur. Ce qui est très possible.

B24 : Quelle est votre activité principale ?

S.K : Bomba techno a divers types de produits dont le bandji maintenant. Pourquoi le bandji ? C’est parce que c’est une boisson qui plait beaucoup aux gens mais qui avait un très gros problème : c’est une boisson qui se fermente très très vite. Le bandji est pourtant très riche du point de vue nutritionnel avec un apport socioéconomique très intéressant.

Je me suis donc penché dessus pour voir comment on pourrait quand même stabiliser cette boisson sans produits chimiques et rendre cela disponible. Ça n’a pas été facile mais je me suis battu et j’ai réussi à dompter cette boisson locale, cette sève du rônier et à la rendre disponible.

Mais je ne fais pas que ça. Je suis un innovateur et je fabrique des matériels de transformation, je transforme les céréales. Le champ est très large mais, essentiellement je m’intéresse à la transformation des produits forestiers non ligneux : jus et sirop de lianes, les vétivers, etc.

Pour le moment ce que je produis, c’est le bandji en tête, ensuite le vin de bissap et le whisky de petit mil car la matière première est très disponible. Pour le bandji, nous avons une région riche en rôneraies dont un pour cent (1%) à peine est exploité.

B24 : Combien de personnes employez-vous environ ?

S.K : Bomba Techno emploie six personnes, toutes déclarées à la caisse avec un salaire au-dessus du SMIG [ndlr : salaire minimum interprofessionnel garanti]. Il y a une quinzaine d’extracteurs préalablement formés sur les conditions d’hygiène et de qualité requises pour qu’ils arrivent ici avant 9h avec du bandji bien sucré et non fermenté.

B24 : Comment se présente la chaine de travail durant le processus de production ?

S.K : On a les extracteurs qui arrivent avant 9h impérativement. Au moindre retard, on ne reçoit pas. Après réception, on passe à la vérification.

Il s’agit d’une vérification physique mais surtout chimique (c’est-à-dire l’état, l’acidité, le contrôle aspect). Ensuite, on débute le traitement, puis la filtration suivie encore de la vérification de la nature avant de passer enfin à la stabilisation.

Bien sûr que le procédé de transformation est un secret professionnel. On ne peut pas parler de ça comme ça.

Après même la production, il y a toujours une observation de la qualité et aussi un échantillonnage de garde pour qu’en cas de problème on puisse savoir quel est le lot qui en est la cause. Mais jusque-là je n’ai pas eu de problème.

B24 : Quelles sont les conditions naturelles favorables à une bonne production ?

S.K : Vous savez, je suis très inquiet de la poussée très dramatique de toute forme de transformation et de production car on est à un stade où les gens veulent avoir le maximum avec le minimum. Donc on veut verser très rapidement dans la facilité.

Si je prends le plan agricole, il n’y a pas ce paysan de nos jours qui peut avoir de bonnes récoltes tant qu’il n’a pas utilisé de l’engrais. Pourtant, plus on va utiliser ces engrais et pesticides, plus le sol sera pauvre. Il n’aura plus de micro-organismes.

Ce serait exactement comme si vous cultiviez sur de l’éponge. L’incidence sur la nature est sa dégradation avec sa nappe phréatique. Vous avez des industries sauvages qui font des rejets hautement dangereux pour la nature. Les plus grands pollueurs sont les pays industrialisés comme la Chine et les États-Unis.

On ne peut pas industrialiser sans  polluer  car il faut de l’énergie et l’énergie fossile, vous savez ce que c’est. Plus on industrialise, plus on pollue. Ils parlent de la protection de l’environnement mais sont les derniers à signer les conventions car cela ne leur garantit pas la domination qu’ils veulent maintenir. Paradoxalement, c’est eux qui nous donnent l’argent pour qu’on protège notre environnement. Vous voyez ?

Je pense qu’il faut que les agronomes voient comment réduire au maximum l’utilisation des intrants. Sinon on va être toujours dépendant. Vous avez l’exemple de Monsanto, les gens ont fait la triste expérience. Mon inquiétude  au niveau de Bomba Techno, c’est l’environnement. Moi je considère d’abord le forestier avant l’agronome : le premier est en symbiose avec la nature, le second est un imitateur de la nature. Ce n’est pas pareil. Donc il faut d’abord connaitre l’environnement.

Tout cela c’est pour dire que c’est l’environnement qui conditionne tout. Il faut qu’on le sache. Mon inquiétude est là. On a des rôniers mais est-ce qu’en 2100 il y en aura encore ? Et même s’il y en a, avec la nature des sols il y aura une variation. Les rôniers vont devenir  peut-être des mutants. On ne va plus avoir du bandji de qualité comme aujourd’hui.

B24 : Où vous procurez-vous le bandji ?

S.K : Je travaille sur un rayon de quinze kilomètres (15 km) autour de Banfora. Ça c’est par souci de rentabilité parce qu’il faut que le bandji arrive non fermenté. Il ne faut pas que la distance soit trop longue.

Je suis en train de mettre en place une idée de collecte qui est de pré-stabiliser le bandji jusqu’à trente à quarante kilomètres (30-40 km) de Banfora pour qu’on puisse l’envoyer ici. On pourra produire encore plus car n’arrive même pas, au stade actuel, à satisfaire le marché. Mais pour l’instant, c’est un rayon de 15 km.

 B24 : Vous avez dit que le bandji a des vertus nutritionnelles. Quelles sont-elles ?

S.K : Vous savez, le meilleur connaisseur de ma boisson c’est le consommateur. Celui qui va boire ça va découvrir les vertus et serait capable de m’appeler pour m’informer, ou bien vouloir m’informer sur ce que fait mon bandji.

 C’est ça qui est intéressant. Moi je n’annonce pas les choses d’avance. Je vous dis que c’est très bon et je vous laisse vous-même faire le test pour découvrir vous-même. Parce que si je vous dis que ça soigne telle chose ou que ça fait telle chose, c’est comme si c’était un placébo d’avance.

Vous allez avoir cette idée en tête et peut-être en buvant vous allez avoir cet effet alors que c’est peut être scientifiquement faux. Vous voyez ce que je veux dire, on peut soigner quelqu’un avec de l’eau. Donc j’évite de dire qu’est-ce que c’est. Je me limite à dire seulement qu’il est très riche du point de vue nutritionnel. Le consommateur voudra m’informer et là, je peux jouer l’hypocrisie positive en disant que je ne savais pas.

Je dis d’emblée que cette boisson est très riche ; elle fait du bien. La preuve, pourquoi les gens courent après ? Vous ne trouvez pas que c’est mystérieux ? On peut même aller sur le plan mystique, quand bien même je ne suis pas de ce domaine.

C’est comme un symbole qui est le tremplin entre les ancêtres et nous. Imaginez que la sève que vous buvez provient d’un arbre centenaire, vous êtes comme en communication avec celui qui l’a planté.

C’est pour cela cette boisson même est utilisée dans beaucoup cérémonies. Donc c’est un tremplin entre le passé et le présent et ce qui est sûr, je ne peux pas l’expliquer car le sujet devient délicat quand on entre dans le spirituel.

B24 : Quelle est la configuration de votre clientèle et celle du marché ?

S.K : Comme je vous l’ai déjà dit, j’ai un très gros problème : je n’arrive pas à satisfaire tout le monde et  clientèle est très diversifiée.

C’est l’une des rares boissons qui rassemblent toutes les couches sociales ; du plus riche au plus pauvre. Mon bandji peut se retrouver à Taïwan parce que parfois je reçois des mails mais je ne sais pas comment c’est arrivé là-bas. Parce qu’il y a des gens qui en boivent ou qui commercialisent à Paris, en Belgique, à Niamey, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Canada, aux États-Unis.

C’est une boisson qui plait vraiment. Justement, j’envisage industrialiser ça avec un petit coup de pouce financier. Imaginez le bandji en canettes ; pourquoi pas ? En canettes et le tour est joué ; et voilà une plus-value. Nous avons de la ressource ; il y a les rôniers non seulement ici mais aussi ailleurs au Burkina Faso.

On peut transplanter et diversifier. Il ne faut pas croire que c’est seulement la Comoé qui peut avoir cet arbre parce que nous avons la même latitude que certaines régions du pays. Il suffit de voir avec les forestiers comment faire.

Voilà une grande opportunité car on n’a même pas fabriqué le bandji. Sur nos bouteilles, moi j’ai écrit « stabilisé et mis en bouteille par Bomba techno« . Je ne fabrique pas. C’est pas plus simple ? On n’a pas de problème ; y a la matière première, y a ce qu’il faut. Au lieu de boire les soda qui vous rougissent les langues et puis vous êtes contents (rire).

B24 : Quelles ont été les sources de financement pour le lancement de  votre entreprise ?

S.K : J’ai commencé réellement en 2006-2007. L’unique source a été la BRS en son temps. Je ne peux pas être ingrat à ce niveau. En plus de la construction ils ont financé le matériel. Hormis ça, il n’y a pas eu d’autres financements à moins que vous ne parliez des prix que j’ai pu avoir, mais là c’est autre chose.

Ça n’a pas été facile parce que le problème récurrent au Burkina, c’est l’emballage. Il y a eu un atelier à Ouagadougou sur les emballages parce que c’est un problème. Je ne peux pas concevoir que tout un pays ne puisse pas avoir d’autonomie en matière d’emballage. Il y a un savoir-faire mais c’est l’emballage qui conditionne la conservation. Vous pouvez avoir un bon produit, une bonne récolte mais si vous avez un mauvais grenier, votre récolte est perdue. Le gros problème au niveau de l’agro industriel et de l’agriculture c’est l’emballage. Il faut donc que l’État réfléchisse à comment défaire ce nœud-là qui bloque beaucoup les productions.

B24 : Les difficultés ne manquent jamais quand il s’agit d’activités commerciales. Quelles sont les vôtres ?

S.K : Vous savez,  il n’y a rien de bon qui n’a pas de difficulté. Quand il n’y a pas de difficultés, c’est justement là que ce n’est pas bon. On dit mûrir dans la souffrance nécessaire. On dit que tu vivras à la sueur de ton front. Quand on dit difficulté, on dit après c’est le bonheur. Les choses les plus faciles sont les plus mauvaises. Donc les difficultés il y en a et il faut trouver des solutions.

Il ne  faut pas être un attentiste, être  toujours l’éternel revendicateur qui se plaint de n’avoir pas de subvention et de financement. Je fais avec ce que j’ai. Je peux aller voir des opérateurs économiques si je ne veux pas aller en banque parce que pour moi il y a plus de comptoirs financiers que de banques.

Curieusement, c’est dans les régions où on dit qu’il n’y a pas d’argent que les banques fleurissent. Pourtant on dit que ça ne va pas. Le banquier va-t-il aller là où il n’y a pas l’argent ? C’est un commerçant. Il vend l’argent pour avoir l’argent. S’il est là c’est qu’il y a l’argent mais peut-être que cet argent n’est pas là où il devait être. Il faut alors ruser, chercher à être de ce côté-là, positivement et honnêtement en tant qu’homme intègre burkinabè.

Les difficultés sont d’ordre financier. Les financements, on peut en demander mais à quel coût ? Je déconseille même aux gens de s’endetter parce que les taux sont  vraiment suicidaires. Il faut chercher plutôt des partenariats positifs ; par exemple, je peux transformer mon grossiste en actionnaire de la société et ce serait de l’autofinancement.

On aurait de l’argent dans la caisse qu’on aurait conforté autrement. Ça c’est une bonne solution. Au lieu d’utiliser l’argent de la caisse de sécurité sociale pour construire des bâtiments que les gens prennent mais ne payent pas, on peut créer une banque pour octroyer les financements aux entrepreneurs.

 Ainsi l’entreprenariat sera boosté par une structure qui n’a pas un taux lourd puisque cet argent va permettre de créer l’emploi et si on crée l’emploi, la caisse va avoir l’argent. Donc l’un dans l’autre, c’est l’idéal auquel je rêve. Il ne faut pas attendre l’argent de l’extérieur. Prenons ce qu’on a et travaillons avec. On sera plus libre.

B24 : Avez-vous des concurrents dans votre activité?

S.K : Non, pas à ma connaissance. Mais bien sûr, il y a des imitateurs. Je ne les attaque pas, mais je prie pour qu’ils échouent vite pour pouvoir reconstruire bien. C’est normal. Dieu ne m’a pas donné seul le savoir. Ce que je sais, quelqu’un d’autre peut le savoir et même mieux que moi.

B24 : Que peut faire l’État  pour soutenir ce type d’activité ?

S.K : Vous avez bien fait de parler de soutien et non d’appui. Je n’aime pas les appuis parce que souvent, on vous enfonce. Mais si c’est le soutien, là ça va.

En la matière, je peux parler de la pression fiscale parce qu’il y a des situations que je ne comprends pas. En même temps on demande aux gens de travailler à créer le tissu industriel (les PME et les PMI), en même temps c’est ceux-là qui sont constamment agressés par le fisc. Je ne mâche pas mes mots et je le dis haut et fort. Il y a une pression fiscale qui est même traumatisante.

Je vous ai dit combien de personnes j’emploie ici. Mais si on me met la pression fiscale jusqu’à un certain point, je rends mon tablier. Je dis cessation d’activité. Moi je suis un retraité, j’ai ma pension. Je vais aller la toucher et me divertir à la pêche. Même si je n’ai pas de poisson je vais acheter et dire que je l’ai pêché. Est-ce que y a un problème à ça ? (rire).

Mais je me dis que tant qu’on est valide, il faut faire quelque chose. À 69 ans, je dis je vais accompagner la jeunesse et l’orienter. Au moins que je leur dise comment on a échoué pour leur permettre d’éviter les mauvaises voies (rire).

En plus du problème fiscal, il y a le niveau « lisibilité ». Il faut montrer aux gens les opportunités qui s’offrent à eux pour leur financement. Allumer la torche pour eux, éclairer leur la voie à suivre pour résoudre leurs problèmes financiers et vous l’accompagner.

Je n’aime pas les subventions là. Parce que si vous mettez un tuteur à un arbre trop longtemps, si vous ne l’enlevez pas à temps, le jour où vous allez enlever le tuteur-là, l’arbre tombe. En cas de vent, vous mettez le tuteur, mais arrivé à un certain stade il faut l’enlever pour que l’arbre sache qu’il tient par lui-même. Vous voyez le cas des projets, quand il y a le projet, tout marche mais dès que le projet finit, tout meurt.

Je dis à la jeunesse d’éviter la facilité. Quand on finance des jeunes à hauteur de 10 millions de F CFA, je commence à prier pour eux. Je dis l’échec est garanti parce qu’ils n’ont pas d’expérience. Ils n’ont pas eu un bon tuteur. Si l’enfant ne fait même pas quatre pattes et qu’on le lâche après l’avoir fait tenir un battant, il tombe.

 

 

B24 : En quoi votre secteur peut contribuer au développement ?

S.K : J’aime plaisanter par cette image : imaginez quelqu’un qui a de l’or, mais qui prend cet or pour aller fabriquer une daba pour cultiver.

Vous savez, l’Afrique est immensément riche. On a cette chance d’être proche du zéro. Les pays dits développés sont en train de vouloir revenir à zéro, mais c’est pratiquement impossible pour eux.

Et j’ai prédit que tôt ou tard, l’Afrique va exporter des céréales en Europe parce que, après avoir été le berceau de l’humanité, l’Afrique est l’avenir du monde. Il n’y a qu’à voir la ruée vers les terres africaines. Moi j’ai foi à l’avenir de l’Afrique à condition qu’on parte de nous-mêmes, de nos cultures, de notre vision, de nos propres techniques et qu’on les valorise. Si on valorise nos produits, on va les exporter car c’est sûr que le marché est là.

De plus en plus on dit « bio » non ? Nous, on est bio non ? C’est pour cela je dis qu’on a la chance d’être proche du zéro. C’est ce que j’appelle zéro. Ce bio auquel les autres veulent revenir mais ils en sont trop loin. Saisissons notre chance donc. Avec l’automatisation, l’homme est en train de devenir un robot. Carrément un humanoïde !

Je ne sais pas faire de la politique, mais je prends l’exemple  de l’idéal Sankara. C’est une philosophie, une vision universelle parce que c’est la vérité. Tant qu’on ne va pas prendre appui sur notre nature, se connaitre soi-même et s’accepter tel qu’on est, on ne pourra jamais penser au développement. Ce n’est pas la peine d’entreprendre quand on n’est pas fier, satisfait de soi. Aux jeunes, je demande encore d’éviter la facilité car c’est sur les routes les plus droites qu’il y a les accidents les plus graves.

Dans l’optique de cet idéal, je peux dire qu’on peut très bien s’en sortir. Excusez-moi d’être aussi large parce que je ne peux pas dire que c’est Bomba Techno qui va faire ça mais je dis que c’est possible. C’est sûr et certain.

B24 : Un message à l’endroit de ceux qui viennent de découvrir ce produit?

S.K : Je ne parle pas que pour moi. Je suis un exemple parmi tant d’autres. Je dis qu’il faut produire et consommer burkinabè. Ce n’est pas moi qui ai inventé ce concept. C’est une réalité dans tous les pays. Ils en parlent, et même s’ils n’en parlent pas, c’est ce qu’ils font.

Plus vous allez consommer ce que vous fabriquez, plus vous allez permettre à ces sociétés de produire et plus vous allez attirer de nouveaux clients puisque vous allez en parler. Je vous conseille le riz de Bagré plutôt que le riz importé qui comporte probablement plus de risques. Buvez vos sirops de lianes, vos mangues séchées, vos jus de dafani, etc. Vous êtes un support de publicité de votre pays. Vous voyez les ambassadeurs, quand ils nous font des cadeaux, c’est une publicité de leurs produits. C’est ce que nous devons faire.

Propos recueillis et transcrits par Davy SOMA

Pour Burkina 24

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Rédaction B24

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