Koglweogo à l’Ouest : « Ceux qui veulent troubler l’ordre, qu’ils soient troublés » (Simon Compaoré)

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Le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré a été interpellé sur le dernier incident en date lié à la présence des Koglwéogo dans l’Ouest du pays où deux hommes auraient subi des sévices corporels dans un différend lié à une affaire de femme. L’attitude du porte-parole, Boukari Kaboré dit Le lion, interprétée comme une défiance vis-à-vis de l’autorité de l’Etat, recevra la réponse appropriée conformément à la loi, annonce Simon Compaoré.

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« Ceux qui veulent troubler l’ordre, qu’ils soient troublés. Si des gens veulent troubler la quiétude, que ce soit à l’Ouest, à l’Est, au Nord, au Sud, les forces de sécurité vont troubler les troubleurs », a déclaré le ministre de la sécurité Simon Compaoré.

Boukari Kaboré, ancien militaire et compagnon du capitaine Thomas Sankara, devenu aujourd’hui porte-parole des Koglweogo, est classé parmi ces derniers tant ses prises de position sur l’installation de cette composante des comités locaux de sécurité, sur toute l’étendue du territoire défraient la chronique. La présence des chasseurs dozo, qui jouent le même rôle dans la région semble ne pas freiner la tendance expansionniste et donc d’installation des Koglweogo. Une situation qui n’a de cesse de créer des différends entre les éléments desdites communautés.

Pour le ministre de l’administration territoriale et de la sécurité intérieure, il n’y a nul doute que la loi est là pour tout le monde. « A fortiori quelqu’un qui est à la retraite, fût-il lion », dit-il. Si celui-i persiste et signe, indique-t-il, «la loi sera respectée. On va agir en toute légalité. Une main de fer dans un gant de velours ».

Respect à la loi

Toujours selon le ministre de la sécurité, le profil de militaire de l’intéressé voudrait qu’il ne s’implique pas dans ces affaires-là, « parce que c’est dangereux ». Sans compter le fait qu’« encourager les gens à s’armer pose problème ». En ces temps où « les terroristes nous troublent déjà le coin », le ministre s’étonne que ce soient en plus « des gens sensés qui vont se mettre pour en rajouter ». Il martèle que force restera à la loi et que l’Etat jouera son rôle.

S’agissant du respect de la loi, le ministre de l’administration du territoire a tenu à préciser que l’ « on ne force pas les gens pour mettre en place une association » et que « c’est volontaire ». En guise d’illustration, il a pris l’exemple des chenilles.

« J’ai dit aux gens de Bobo, je ne mange pas de chenilles. Si je pars à Bobo et qu’on veut me donner des chenilles, je dis, je ne suis pas habitué à (en) manger. Mais on ne va pas venir ici m’obliger à manger des chenilles. Les gens ont leur habitude. Il faut respecter les gens. Maintenant, si ce sont les populations qui ont décidé de mettre en place des Koglwéogo, Al hamdoulillah ! », a illustré Simon Compaoré.

Hormis cette éventualité, le ministre conseille aux koglweogo de s’en tenir aux lieux où ils sont acceptés. Et même là encore, il a tenu à préciser que l’Etat se réserve le droit de veiller au respect des normes en la matière conformément aux dispositions de la loi en vigueur. « Même chez vous, a-t-il indiqué, vous n’êtes pas autorisés à faire le désordre parce que c’est une partie du territoire national et l’Etat régit l’ensemble ».

Oui Koueta

Burkina24

 

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Un commentaire

  1. Simon Compaoré a bien dit « ceux qui veulent troubler l’ordre, qu’ Ils soient troublés »!!!
    Ça ce sont les paroles de grand homme, d’un patriote !
    Ça suffit les temps de troubles, on veut la paix pour Burkina et pour son peuple !
    On veut construire et non détruire !
    Isaak Zida pour se justifier va accuser les autres , notamment le gouvernement actuel… c’est pathétique…

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