Terrorisme au Nord du Burkina : « Tout tourne autour de Malam Dicko » (Simon Compaoré)

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Avant l’annonce d’une conférence de presse prévue pour la semaine pour dresser le bilan de la lutte engagée par le Burkina contre le terrorisme notamment dans sa partie Nord, le ministre de la sécurité intérieure Simon Compaoré a livré quelques éléments sur ceux qui terrorisent les populations du Sahel et s’en prennent aux positions des forces de défense et de sécurité. Simon Compaoré a indiqué que tout tourne autour du prédicateur radical Ibrahim Aladji dit Malam Dicko.

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Le ministre de la sécurité a indiqué que le peu d’informations disponibles sur le mis en cause montrent qu’il est de Soboulé, et qu’il a étudié le coran au Mali. Radicalisé par la suite, il aurait quitté Djibo où « il avait une mosquée là-bas avec son adjoint ».

Suite à une mésentente, Malam Dicko se serait retiré et a organisé des jeunes qui sèment la terreur dans cette partie du territoire. Il est décrit comme étant un disciple de Amidou Barry surnommé Koufa du Front de libération du Macina, un groupe armé qui est lié à An Sar Dine de Iya Ag Ali.

Les auteurs de l’attaque du 1 er janvier sont selon le ministre l’œuvre de ses hommes. La victime, a confirmé Simon Compaoré, « ce sont ses enfants radicalisés qui l’ont tué », car explique-t-il, « il (père ndlr) a demandé aux enfants de se démarquer ». Un appel qu’ils auraient pris comme une menace et qu’ « ils n’ont pas accepté».

Sentant que leur père serait un danger parce qu’il n’était plus de leur côté, et qu’« il serait probablement source d’indics par rapport à ce que eux ils ont l’habitude de faire, ils ont préféré le liquider », a indiqué le ministre de la sécurité.

Au vu de tous les éléments à sa disposition, il a déclaré que « tout ça tourne autour de ce Malam Dicko ». « Tout comme Sawadogo qui a participé à l’attaque des gendarmes de Samoroguan », Malam Dicko est Burkinabè a précisé le ministre de la sécurité, qui sollicite l’apport de tous ceux qui détiennent des informations pouvant le localiser et l’appréhender.

La question d’une prime est revenue au cours des échanges. L’idée, le ministre ne la rejette pas. Mais, dit-il, « ce n’est pas la seule façon d’intéresser les gens ». Au nom de l’intérêt général, dit-il, « il ne faut pas hésiter lorsqu’il s’agit de dénoncer et de permettre des arrestations ».

Si jusqu’ici, les recherches n’ont rien donné comme résultats probants, c’est parce que « c’est difficile », a admis Simon Compaoré. Notamment parce les personnes recherchées peuvent bénéficier de la complicité de proches.

« Dans la ville de Djibo, quelqu’un peut être là-bas au fin fond d’une case. Il ne sort pas. Il bénéficie de complicité. Comment vous faites ? A moins de fouiller case par case », justifie le ministre qui rassure les informateurs par « l’obligation de protéger les sources qui sont les ravitailleurs ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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