CIOSPB : Filiga Michel Sawadogo recadre la gestion des bourses

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Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le Pr Filiga Michel SAWADOGO, a rencontré, le 30 janvier 2017, à son cabinet, l’équipe dirigeante du Centre national de l’Information, de l’Orientation Scolaire et Professionnelle et des Bourses (CIOSPB). A l’ordre du jour, un recadrage des actions entrant dans le cadre de la gestion des bourses et des aides financières, pour plus d’équité, de transparence et de rigueur dans la gestion.

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« Transparence », c’est le maître-mot du ministre Filiga Michel SAWADOGO, chaque fois qu’il évoque question de la gestion des bourses, et ce, depuis sa prise de fonction au ministère en charge de l’enseignement supérieur. S’inscrivant dans cette logique, le CIOSPB publie depuis lors la liste complète de tous les nouveaux bénéficiaires des bourses nationales et internationales, avec en face de chaque nom la moyenne obtenue par le concerné. Aujourd’hui, le ministre SAWADOGO va encore plus loin dans la réforme de la gestion des bourses. Plusieurs préoccupations ont été abordées lors de la rencontre du 30 janvier dernier.

Le premier point concerne le retard dans la publication de la liste des boursiers de la session du baccalauréat 2016. Il est inadmissible, a soutenu le ministre, qu’à la date du 30 janvier, les bacheliers de la dernière crue, candidats à la bourse nationale, n’aient pas encore reçu de réponse à leurs demandes de bourses. Le CIOSPB devra travailler à publier incessamment la liste des boursiers du baccalauréat 2016 et éviter ce genre de retard à l’avenir.

S’agissant toujours des retards, le ministre a aussi déploré les paiements tardifs des allocations financières aux étudiants. Des contraintes peuvent survenir dans le processus de mise en place des allocations au profit des étudiants inscrits hors du Burkina Faso, mais le CIOSPB doit avoir le sens de l’anticipation et veiller à ramener au strict minimum les désagréments qui peuvent en découler.

Un autre point abordé au cours de cette rencontre est celui relatif à la gestion rigoureuse de l’enveloppe financière. Le CIOSPB devra travailler à éviter les dépassements de budgets. Sachant le Gouvernement octroie chaque année 2 300 nouvelles bourses au taux national et tenant aussi compte du contingentement, il est facile de décompter le nombre de bourses nationales perdues chaque fois qu’une bourse étrangère est octroyée sur le budget du CIOSPB. Ce faisant, partant de cette base, le nombre de bourses devrait être maîtrisé.

Le ministre a également insisté sur le suivi des périodes de validité des bourses. Une bourse octroyée pour un cycle d’études doit être interrompue à la fin de ce cycle. L’étudiant devant alors postuler à nouveau pour le cycle supérieur. Or, il se trouve que certains d’entre eux réussissent à faire renouveler systématiquement leurs allocations. S’il s’agit d’un complément de bourse octroyé par le Burkina Faso à un étudiant inscrit dans un autre pays, sa bourse aura déjà été coupée par ce pays. Le complément de bourse venant du Burkina Faso étant largement insuffisant pour couvrir les frais de séjour, l’étudiant est ainsi plongé dans la précarité. D’où l’impérieuse nécessité de bien communiquer sur ce sujet.

Du reste, le CIOSPB devra poursuivre son plaidoyer en faveur de l’accroissement progressif de son budget avec l’appui du MESRSI et du Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement.

Le ministre a enfin encouragé le Directeur général du CIOSPB, M. Kassoum MANLI, et son équipe à aller dans cette nouvelle direction afin d’offrir de meilleures prestations aux usagers du service.

DCPM / MESRSI

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