« France aurevoir » depuis Ouagadougou

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« France au revoir », c’est l’appellation donnée aux marchandises d’occasion vendues dans les artères des  villes africaines. « France aurevoir » est aussi le titre de la première parution romanesque de Boukary Tarnagda. L’ouvrage de 142 pages a été édité par la maison « Pourquoi viens-tu si tard » en France.

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La trame de l’histoire met en scène des personnages occidentaux et africains. En effet, Laura, une Française se voit obligée  de partir en voyage, notamment pour Ouagadougou.  Le titre « France aurevoir » est évocateur de plusieurs scènes, selon l’auteur.

Pour l’auteur, le comédien, acteur et désormais écrivain Boukary Tarnagda, « le fait  que le personnage principal quitte la France pour Ouagadougou est une manière de dire implicitement au revoir à la France. Le fait qu’elle retombe sur la poupée de son enfance dans une brocante dans un lieu où on vend les objets dit France au revoir, le taxi dans lequel elle circule dans la ville de Ouaga, ont aussi inspiré le titre France au revoir, et j’ai voulu rester dans ce cadre ».

L’auteur s’inspire du Festival panafricain du cinéma et la télévision de Ouagadougou  (FESPACO).

« J’ai écrit l’intrigue à la veille du FESPACO 2013. Je me suis dit quand on voit chaque personne, chaque individu  pendant le FESPACO, il y a tout une histoire derrière », dit-il. Et son personnage a dû fuir une querelle familiale.


En résumé

Laura, une jeune Française obligée de fuir des querelles familiales, arrive à Ouagadougou en pleine atmosphère de coup d’Etat et de FESPACO. Partie pour fuir son frère, Laura fera face à des tueurs engagés par ce dernier depuis la France. Son séjour va être ponctué de mésaventures.  Après un problème de visa à l’aéroport à son arrivée, elle sera objet de sévices corporels, d’arrestation et d’accusation de meurtre  de sa voisine de chambre et de vol de sa poupée d’enfance retrouvée dans un achalandage de France au revoir.  Son séjour n’aura duré que le temps du FESPACO car elle sera arrêtée et renvoyée en France le jour de la clôture du festival.


Pour lui, raconter une histoire en lien avec le FESPACO,  c’est aussi une manière de parler du vécu des Burkinabè.

Parce que, s’est-il justifié, « je me rends compte que dans nos écritures, on regarde plus dans nos passés, nos traditions.  Ce qu’on vit aujourd’hui, si on ne l’écrit pas, dans quelques années, on peut le perdre. J’adore le Crépuscule des temps anciens de Nazi Boni, les romans d’Ahmadou Kourouma, mais ce qu’on vit est digne d’être relaté aussi. J’ai voulu m’accrocher aux choses plus actuelles ».

Puis, ajoute-t-il, « le FESPACO existe depuis des années. Il y a que des documentaires, des films mais il n’y a pas des romans là-dessus ».

La 25e édition du FESPACO se tiendra quelques jours après  la dédicace  du livre et l’écrivain souhaiterait faire connaître son œuvre qui pourrait susciter des projets d’adaptation chez des cinéastes.

Revelyn SOME

Burkina 24

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